REFLEXIONS
Avant d'exercer le pouvoir, il faut le conquérir.
Il est rarement attribué à un homme exceptionnel parce qu'il s'impose par ses mérites, son aura, comme l'homme capable de mener la nation vers un noble destin historique. Au siècle dernier nous n'en avons connu qu'un seul : Le Général de Gaulle.
Et il n'a finalement été récompensé que par l'ingratitude.
Si la conquête du pouvoir ne passe pas généralement par les mérites, il ne peut être que le résultat de la coalition des médiocres, qui ne peuvent utiliser que des moyens astucieux de médiocres qui évoluent dans la médiocrité vers l'inefficacité.
Au niveau d'une nation, le volume de la matière à analyser est gigantesque et le bouillonnement de l'évolution si rapide que l'analyse n'est possible qu'à l'échelle du siècle.
Dans les tropismes réduits les protagonistes sont moins nombreux, identifiables, les ficelles plus grosses, donc plus visibles, les écheveaux plus facilement démêlables et les motivations identifiées.
Mais quand le pouvoir est conquis, qu'en fait-on ?