17 juin 2007
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J’ai entendu, diffusée sur les ondes, avec une émotion insoutenable, la lecture de la lettre de Guy Moquet à ses parents.
J’ai refoulé mes larmes, un résistant ne pleure pas, il se révolte et il se bat.
Quand je suis entré en résistance, en 1940, j’avais l’âge de Guy Moquet et si je n’ai pas subi le même sort tragique, c’est parce que les recherches de la gestapo et de la milice n’ont pas abouti. J’ai même échappé à l’opération militaire d’une section de SS qui a ratissé le bois dans lequel j’étais retranché, seul, aux environs de Plombières les Dijon, avant de rejoindre le Maquis « LIBERTE » près d’Is sur Tille et Selongey.
Avec le temps qui passe, beaucoup de mes compagnons de la liberté ont disparu et ceux qui restent que je connais ne sont même pas conviés, ès qualité, aux commémorations du 18 Juin, quand l’appel d’une grande voix les a mobilisés.
Sic transit gloria.
J’ai refoulé mes larmes, un résistant ne pleure pas, il se révolte et il se bat.
Quand je suis entré en résistance, en 1940, j’avais l’âge de Guy Moquet et si je n’ai pas subi le même sort tragique, c’est parce que les recherches de la gestapo et de la milice n’ont pas abouti. J’ai même échappé à l’opération militaire d’une section de SS qui a ratissé le bois dans lequel j’étais retranché, seul, aux environs de Plombières les Dijon, avant de rejoindre le Maquis « LIBERTE » près d’Is sur Tille et Selongey.
Avec le temps qui passe, beaucoup de mes compagnons de la liberté ont disparu et ceux qui restent que je connais ne sont même pas conviés, ès qualité, aux commémorations du 18 Juin, quand l’appel d’une grande voix les a mobilisés.
Sic transit gloria.