La première fois que j'ai aperçu une femme revêtue d'une burqa noire totalement fermée à tel point qu'on ne voyait que ses mains et deux fentes étroites qui ne permettaient pas même de voir luire ses yeux j'ai été tellement surpris que j'ai mis un temps pour réaliser ce que je voyais. Cette vision était tellement anachronique, tellement déplacée que la vue d'un Martien ne m'aurait pas plus surpris. Nous ne sommes plus au moyen âge où les terreurs inspirées par des religions parfois sanguinaires pouvaient imposer de telles pratiques. Cette prison de toile n'est pas à sa place dans une nation dont la formation a bénéficié de la pensée des philosophes du siècle des lumières grâce à laquelle la femme a conquis sa liberté et son libre arbitre.
Il suffit de dire non!
Et reconduire dans les pays rétrogrades les hommes qui refusent de vivre dans une civilisation de liberté et qui veulent continuer de croire ou de faire croire que ces injonctions barbares sont la conséquence de la volonté d'un Dieu. Ce n'est que la volonté d'un homme jaloux et phallocrate dont l'aberration et la barbarie n'ont pas de limites.