Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 09:33

                                                     

 

                                           Je peux mais est-ce que je dois?

                                   Priorité à la licence ou à l'impératif moral?

                                 Pour paraphraser Hamlet: Là est la question!

                                        

                                  La réunion du 14 Septembre à Malesherbes

Monsieur le Maire a demandé à un conférencier s'il pouvait délivrer des permis de construire sur le marais inondable.

Le conférencier a répondu par l'affirmative parce que, selon lui, si le niveau prévisible de l'eau ne dépasse pas un mètre cinquante il n'y a pas risque de mort d'homme.

Ce docte personnage commis par des politiques est-il sérieux? Il me fait penser à Gribouille!

D'autant qu'il n'avait pas qualité pour donner un avis car il n'est qualifié que sur un aspect du problème qui est beaucoup plus complexe et surtout pas sur une décision qui va considérablement modifier la vie à Malesherbes si par incompétence elle était adoptée.

Mais Monsieur le Maire dans un réflexe immédiat a demandé aux deux journalistes présents:

"Veuillez bien noter que je peux délivrer des permis de construire" Cet empressement est très révélateur! Mais cet avis est sans valeur.

 Monsieur le Maire qui n'a pas les qualifications pour apprécier le bien fondé du propos ou qui ne tient pas à le connaître affecte de prendre ces affirmations pour des paroles d'évangile alors que je prends la liberté de mettre en doute leur sagesse. D'autant qu'elles ne prennent en compte qu'une partie épisodique du problème qui est beaucoup plus général comme je l'ai déjà démontré.

Mais Monsieur le Maire devrait faire appel à son érudition philosophique et confronter les deux notions: POUVOIR et DEVOIR.

Est-ce parce que je peux que je dois? On ne peut faire que ce qu'on peut. Mais on ne peut le faire que si on doit.

Et ce qu'on doit ne peut être qu'honorable raisonnable utile et respectable. Je prétends comme j'ai le droit, que je peux et que je dois, que ce n'est pas le cas et que c'est une infamie.

 

Je cite maintenant un article paru sur un journal le 17 Septembre sur la réunion du 14 Septembre:

La principale question posée par Michel Guérin a été sujette à débat:"Peut-on construire sur un terrain en limite d'une zone d'aléa faible?"

La réponse des différents acteurs du débat fut claire: si la zone n'est pas classée zone à risque, il n'y a pas de problème pour construire, tous les paramètres et références disponibles ayant été pris en compte pour l'établissement de ces zones.

Pour ce qui me concerne je reste  très dubitatif car cette réponse ne tient pas compte de tous les paramètres et ne peut en aucun cas justifier cette opération déraisonnable. Il suffit de regarder la maison construite sur pilotis route de Fontainebleau, sur le site, qui s'est enfoncée dans la boue pour être certain du contraire. Elle est située au bord de la rue, à gauche, à la sortie de la ville. Que vaut-elle maintenant? Vous qui passez en voiture vous pouvez la voir juste après le pont sur l'Essonne. Il y a aussi à proximité un silo qui penche.

Les conseilleurs, les politiques et les promoteurs ne sont pas les payeurs et surtout pas les habitants ou les propriétaires.

  

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Malesherbes-union
  • : Ce blog a été créé par un résistant authentique qui réfléchit sur les problèmes actuels et travaille pour améliorer la gestion locale et faire avancer les idées sur les questions économiques générales.
  • Contact

Recherche

Liens