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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 09:41

Samedi, 12h15. Je regarde et surtout j'écoute sur LCI l'émission Ferry-Juliard. Un philosophe et un historien qui échangent des propos sur le climat qui dans les partis précèdent la campagne qui peu à peu se met en place. Après des discussions animées sur les primaires au parti socialiste qui d'après eux n'ont aucun sens en raison de l'attitude sibylline de Dominique Strauss Kahn et sur l'obligation pour la droite de soutenir la candidature d'un Président sortant, ils sont tombés d'accord sur une évidence concernant le principe des primaires: La candidature à retenir doit être celle d'un homme qui s'impose de lui-même et qui incarne un programme. Le Parti Socialiste, en raison de la multiplicité de ses candidats potentiels, de leurs propres chapelles et d'un candidat semble t-il bien placé dans des sondages hypothétiques mais qui joue les coquettes indécises, semble assis entre quatre ou cinq chaises ce qui parait inconfortable. Mais nous en avons l'habitude. Quant a la droite, pour un deuxième mandat elle ne peut pas faire autrement que de désigner le Président sortant.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 10:13

"Je pourrais en dire sur vous". C'est la phrase que Monsieur le Maire m'a jeté au visage au cours de son agression verbale qui a eu lieu Rue Saint Martin.

Je n'en ai pas du tout été affecté parce que cela fait plus de trente ans que la mouvance politique qui l'a porté au pouvoir en dit sur moi! La seule différence avec le passé est que je n'avais aucun moyen de défense, alors que maintenant j'ai la possibilité de riposter et de diffuser les vérités. Voici un article que j'ai publié il y a plusieurs années:

                               

                                  La Tolérance dans le village

Les récents évènements locaux m’ont amené à réfléchir sur la Tolérance.

Je me permets de vous livrer cette citation de Voltaire :

« Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ;  pardonnons nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature »

Plus la cité est petite,  plus grande doit être la tolérance.

C’est pourquoi je préconise l’entretien, la discussion, la concertation, les concessions réciproques et le compromis.

Un homme qui a reçu démocratiquement un pouvoir (provisoire) n’a pas le droit moral d’exclure en vertu de ce pouvoir qui étant démocratique n’a rien d’absolu.

Pour résumer ma pensée «  j’exclus l’exclusion »

 

Le problème n'est donc pas récent à Malesherbes. Je l'ai constaté depuis fort longtemps et je suis parmi ceux qui en ont subi le plus de dommages. Je n'y attache aucune importance en ce qui me concerne mais il est grave que ces paroles sortent de la bouche d'un personnage qui est dépositaire de pouvoirs. Cela me rappelle la campagne honteuse qui a été conduite contre Monsieur Pataud il y a trente ans par la même mouvance politique qui domine le secteur et qui emploie ces armes honteuses de médiocres ambitieux.

Je suis tout à fait conscient que les combats que je conduis contre le Lotissement dans un Marais, pour sauver la parcelle Ai14, pour ne pas payer les erreurs dans la construction de la station d'épuration et généralement pour exiger la clarté dans la gestion de la ville excitent contre moi ceux qui y ont des intérêts et qui disposent du pouvoir mais il faut qu'ils se fassent une raison et comprennent enfin que c'est dans ma nature de résister et qu'ils ne pourront jamais m'en empêcher!

 

 

 

 

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 08:59

Salut les gars! Je viens de rencontrer un mec qui se dit au courant de beaucoup de choses parce qu'il est dans la politique! Je lui ai demandé à quoi correspondaient tous ces importants travaux en cours? Il a rigolé et m'a dit: "T'as pas encore compris? Le doublement de la capacité de la station d'épuration, l'extension et le renforcement du réseau des égouts, les finances de la ville engagées, l'acceptation de payer les malfaçons, les contradictions des édiles? C'est tout simplement les opérations préparatoires du lotissement barbare du marais que tu payes avec les autres gogos!"

Je lui ai dit:"c'est pas possible que cela continue et qu'ils soient tous complices?"

C'est là qu'il m'a dit sur un ton consterné:"T'as pas encore compris? Mais t'es con ou quoi? Enfin consoles toi, t'es pas le seul!"

Cela m'a fait réfléchir et quand je vois comment au plus haut niveau fonctionnent les rétrocommissions, j'me dis que c'est vrai, c'est possible!

Cela me déprime, payes moi un café pour me remonter!

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 15:16

La coupe aussi! 

C'est LOUIS XV, un des rois parmi les plus dispendieux, qui a inventé les actions et un système boursier rudimentaire afin de remplir les caisses du royaume et par la même occasion sa cassette personnelle.

Sa conception élémentaire a été perfectionnée, a envahi tout le globe, et sa réactivité est devenue immédiate grâce à la "Déesse Electronique" et ses "Lutins Traders" qui en quelques secondes créent des fortunes ou les perdent mais ont fait de la spoliation le plus rapide des moyens d'enrichissement.

Elle a ses empereurs, ses roitelets qui règnent sur une glèbe qui rêve de profiter des charmes  de Dame Fortune, si belle, mais qui leur sera toujours inaccessible.

Elle réserve ses charmes à des accapareurs de génie.

Mais parfois cette belle mécanique s'emballe parce que les robots échappent à leurs maîtres ou

que les traders qui sont aussi des hommes ont fait des erreurs d'hommes qui peuvent aussi vendre des dettes. (Natixis).

Il y a aussi les apprentis sorciers, les Madoff, dont les philtres les empoisonnent finalement eux-mêmes en même temps que leurs adeptes et entraînent tout le système au fond du puits dont il ne sort que par un  sauvetage "in extrémis" mais en ayant causé d'énormes pertes collatérales.

Peu à peu ces robots, leurs empereurs, leurs roitelets, leurs apprentis sorciers et leur guerre financière asservissent les états et les peuples beaucoup plus profondément que Karl Marx ne l'avait imaginé.(la Grèce, l'Irlande…l'Afrique etc.)

La Bourse est pleine. Mais la Coupe est pleine.

Si personne n'en prend conscience, si ceux qui se disent hommes d'état ne réagissent pas, la colère des peuples sera terrible et les conséquences imprévisibles.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 10:36

 

                  …fait seulement la sieste

 

Les Madoff institutionnels se reposent.

Les facteurs fondamentaux sont toujours en place.

Les masses stratégiques financières observent une pause pour ne pas casser leur jouet.

Elles profitent de l'accalmie pour fortifier leurs ancrages.

Elles tiennent toujours des états en otages.

Les fluctuations en valeurs des matières premières stratégiques rançonnent toujours les flux financiers à la source.

Les masses financières spéculatives sont prêtes à bondir.

Il y a toujours des Etats dispendieux dont le nôtre.

Pourquoi?

Il y a matière pour faire un livre.

Dans la Série Noire.

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 19:42

Depuis fort longtemps il y avait des commissionnaires et des commissionnés.

Depuis peu il y a des rétrocommissionnaires et des rétrocommissionnés.

Payent t-ils des impôts?

Il paraît qu'on commence à penser à des surrétrocommissionnaires domiciliés dans les îles Caïman travaillant avec des fonds électroniques indétectables.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:42

 

 

 

                                        Et étendre l'assiette des prélèvements sociaux

                                                Pour augmenter le pouvoir d'achat

                                                          Et relancer l'économie

Il y a près de dix ans déjà, après avoir constaté que la surcharge des prélèvements sur les salaires qui sont retenus à la source brouillaient tout le système, j'ai conçu lancé et défendu l'idée qu'il fallait détaxer totalement les salaires et prélever les ressources (en étendant l'assiette) au même niveau que la TVA, donc, non plus à la source, mais sur la richesse produite et réalisée. Il y a environ six ans j'ai commencé à publier des articles dans la presse. En Février 2007 j'ai créé le Blog Malesherbes-Union pour promouvoir cette réforme et mon premier article a été "Le Salaire est sacré", suivi de nombreux autres qui développaient le modèle de la réforme que je proposais. Dans la foulée certains de mes articles ont été affichés dans des usines sur les panneaux d'informations en suscitant un grand intérêt. Cette solution a été baptisée ensuite TVA sociale.

J'ai fait des communications au Conseil Economique et social, puis j'ai marqué une pause en comptant sur l'effet Papillon pour diffuser cette conception nouvelle.

Nous arrivons maintenant au moment où cette idée a fait suffisamment de chemin pour qu'une vague importante de ceux qui font l'opinion l'adoptent.

Le Président de la République dans son discours récent à la télévision a déclaré qu'une réforme du système fiscal était envisagée en diminuant les taux et en augmentant l'assiette. J'en suis fort aise puisque c'est le principe qui permet la détaxation des salaires.

Et pour que cette idée soit prise en considération et obtienne un résultat, je ressens que je dois poursuivre dans cette voie mes réflexions, mes efforts et la vulgarisation.

Beaucoup de ceux qui ont lu sur mon blog les articles parus en 2007ont compris, je vous demande à tous de les relire et vous comprendrez que c'est un moyen extraordinaire pour augmenter le pouvoir d'achat et relancer l'économie pour le bien de tous.

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 10:55

Ou alors indifférence?

 

La mouvance politique qui a créé le Syndicat qui marginalise Malesherbes au profit de ses propres objectifs économiques a bien entendu tout intérêt à présenter pour les cantonales un candidat qui facilite consciemment ou inconsciemment ses objectifs néfastes.

La stagnation de Malesherbes n'a plus à être démontrée il suffit d'observer et de conclure.

Son déclin est inscrit dans les faits et visible dans les travaux ratés qu'on subit et qu'on paye, dans des projets contre nature pour lesquels on s'obstine, dans le dépouillement du patrimoine et une vision nulle de l'avenir.

Triste sort qui nous est réservé dans une apathie collective traditionnelle.

N'y a t'il pas une personnalité libre, compétente, qualifiée, capable de susciter l'enthousiasme et d'imaginer avec intelligence un sursaut indispensable et économiquement dynamique dont la ville de Malesherbes a besoin?

 

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 12:28

Salut tout le monde!

On ne peut pas dire qu'à Malesherbes on ne prend  pas le temps de la réflexion surtout et c'est heureux à la mairie!

Une copine, pour une question qui la concerne, a écrit à un adjoint le 19 Mai 2009. Elle a reçu la réponse le 8 Avril 2010. C'est bien normal, les gars, il faut bien réfléchir et puis y a pas le feu au lac!

A la suite de cela elle a fait à la Mairie une demande de rendez vous au même adjoint le 31 Mai 2010. A ce jour elle n'a pas reçu de réponse. C'est bien normal les gars, il faut bien réfléchir et puis y a pas le feu au lac!

La municipalité a toujours dit qu'elle était à l'écoute des citoyens mais la vitesse du son n'est que de 330 mètres à la seconde, alors il lui faut du temps pour arriver et puis y a pas le feu au lac!

Sers moi un autre café. J'suis pas pressé, y a pas le feu au lac!

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 08:29

Le soldat X.

L'épisode dont je vais vous parler n'est pas une scène de guerre mais un épisode en marge de la guerre. C'est  un chef de section de ma compagnie qui l'a vécu et qui me l'a raconté lui-même mais je le connaissais déjà.

Voici le récit qu'il m'a fait avec ses propres termes :

"Dans une troupe il y a toujours parmi les hommes un fort en gueule aux propos de matamore dont l'influence peut être bénéfique ou néfaste selon sa personnalité.

Si elle est néfaste, le devoir du chef est de le mater pour le faire rentrer dans le rang afin de ne pas laisser se dévoyer le sens du devoir et de l'abnégation. S'il ne le fait pas il ne pourra plus obtenir des hommes qu'il commande des actions à risques dans les meilleures conditions.

Dans une troupe en opération il ne dispose pas des moyens disciplinaires habituels, alors il doit innover. Tout dépend de l'autorité que lui confère son prestige personnel.

A la fin de l'année  1944, après quelques engagements très durs, notre unité connaissait une période d'accalmie, bien qu'étant au contact de l'ennemi.

La compagnie occupait, dans la région de Vieux Thann, un petit village éloigné d'environ  deux kilomètres des positions ennemies. En avançant avec précaution d'environ un kilomètre on pouvait apercevoir un grand bâtiment (qu'on m'a dit être un asile) qui était leur position avancée. Ma section, avec les sous officiers, était cantonnée dans un grand bâtiment à la lisière du village et maintenait des postes de guet permanents ce qui permettait de se reposer et de passer des soirées dans un confort relatif.

J'avais établi mon P.C. dans une petite maison voisine.

Assez tôt, un matin, un sergent chef de groupe qui logeait avec la troupe, vient à mon P.C. et me dit :"Mon lieutenant je dois vous faire part d'un incident qui me parait assez grave. Vous savez que je partage le cantonnement avec les hommes. Hier soir les hommes discutaient avant le couvre feu et le soldat X a tenu des propos graves qui vous concernaient et qui faisaient allusions aux dernières opérations qui ont été très dures. Il critiquait les efforts que les circonstances vous ont amené à exiger d'eux. Il est allé jusqu'à dire : il y a des jeunes officiers qui se croient et ils pourraient prendre une balle dans le dos à la prochaine occasion.

Les mots qu'il a employés étaient moins corrects. J'estime que ses propos sont susceptibles de nuire au moral de la troupe et je vous demande de prendre des mesures".

Après avoir réfléchi je lui ai demandé de le faire mettre en tenue avec son arme et de venir au P.C. immédiatement.

Quand il est arrivé je lui ai dit aussitôt "Nous partons en patrouille, armes ta mitraillette et marches derrière moi".

L'un derrière l'autre nous avons quitté nos positions pour nous diriger en direction des positions ennemies. Il y avait à mi-chemin, environ 1 Km, un petit bois assez clairsemé avec au centre une clairière. Nous sommes entrés dans ce bois jusqu'à la clairière, nous nous sommes arrêtés et je lui ai dit "Soldat X, hier soir, devant tes copains, tu m'as promis une balle dans le dos? Exact?"

 "Oui mon lieutenant"

 "Tout à l'heure tu marchais derrière moi avec ta mitraillette armée, tu pouvais prendre l'alibi d'une patrouille ennemie mais tu n'as pas tiré. Pourquoi?"

"Je ne suis pas un assassin"

"Alors, excuses toi"

"Non mon lieutenant"

 "Alors poses ta mitraillette"

 Il a posé sa mitraillette et moi ma carabine.

Je lui ai alors dit"Maintenant nous sommes entre hommes sans témoins, alors défends toi!"

(La scène qui m'a été décrite aurait eu sa place dans le film L'Homme Tranquille avec John Wayne et Victor Mac Laglen et a duré environ un quart d'heure.)

Il n'était pas manchot, mais moi non plus et après être allé deux fois au tapis il m'a dit : "Arrêtez mon lieutenant, j'ai compris."

Je lui ai garanti que je ne parlerais pas de cette bagarre, que c'était entre nous deux et qu'il pourrait expliquer ses ecchymoses par une chute. Moi, je n'étais pas marqué.

Nous sommes alors revenus sur nos positions.

Je n'ai pas parlé de cette affaire, mais l'histoire s'est néanmoins répandue.

Cet homme et tous les autres ont été exemplaires dans la suite des opérations offensives particulièrement dures et c'est une des raisons pour lesquelles il restera le Soldat X."

 

 

 

 

 

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