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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 15:04

Je viens de parler avec un habitant de la rue de Chateaubriand inondable. Il m'a confié quelques anecdotes dont je ferai le récit une autre fois.

L'affaire du complotissement du marais est très avancée et se poursuit contre toute logique, contre toute sagesse, et semble-t-il avec des bénédictions qui surprennent.

Il y aurait des promoteurs, des financiers, des politiques et des administratifs.

La population désapprouve ce projet dans l'indifférence des autorités.

La ville qui perd des emplois n'a pas besoin de ces logements sur la vase d'un marais.

Le Maire a écrit un jour " Les gens de la ville ont bien le droit de venir à la campagne pour élever leurs enfants". Si je comprends bien cette déclaration ce lotissement est construit contre toute logique pour accueillir des populations extérieures. On a du penser que le RER permettrait de délocaliser la banlieue parisienne? Malesherbes serait donc une zone de peuplement bien que la diminution du nombre des emplois soit entrée dans un processus qui semble irréversible si on considère les données connues.

Les coin- coin d'un vilain petit canard sur le marais sont entendus par les Malesherbois mais pas par les autorités que l'on dit compétentes!

Si mon propos est lu par un juriste, je lui serais reconnaissant de m'indiquer la voie que je dois suivre pour faire déclancher une enquête approfondie et sincère sur le fond pour que dans quelques années on n' ait pas  motif à dire que j'avais raison et qu'on aurait du écouter les coin-coin du vilain petit canard sur le marais.

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 14:57

J'ai entrepris de raconter quelques scènes de guerre.

Ce dont on parle le mieux c'est de ce qu'on a vécu.

Mais on doit se poser la question: Peut-on en tirer des enseignements?

Je pense que non.

Mais un récit vécu présente une valeur de souvenir pour ceux qui vous ont connu, parfois apprécié et peut être aimé.

Je ne fais plus la guerre, mais je n'ai pas cessé sinon de combattre néanmoins de lutter.

J'ai encore deux actions sur le chantier: Empêcher un lotissement sur un marais et sauvegarder la réserve d'un cimetière.

Ce seront mes deux derniers combats. Je n'en recherche ni gloire ni profit.

Je sais même qu'en raison de la composition et des méthodes des forces en présence le péril est grand. Mais on ne se refait pas.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 15:48

Sur le Courrier du Loiret du 30 Septembre un gros titre a attiré mon attention" Malesherbes: La municipalité s'organise contre les risques d'inondation"

Ce titre intervient quand on sait que la Mairie a supprimé du Pos-Plu les terrains sains du haut de la ville pour, (selon son expression),"faire porter l'effort sur le bas de la ville" et chacun sait qu'il s'agit du marais gorgé d'eau et inondable!

Y aurait-il à Malesherbes un vilain petit canard qui n'aime pas l'eau ?

Il s'efforce d'expliquer aux gens que mettre les pieds dans l'eau n'est pas toujours raisonnable surtout quand il s'agit du pied de sa maison !

Des beaux Messieurs lui ont fait la chasse bien avant l'ouverture, mais le vilain petit canard est toujours vivant !

Alors les beaux Messieurs à la parole séduisante démontrent brillamment que la sagesse de la parole du peuple est un leurre que leur science labellisée balaie d'un revers de main.

Mais le vilain petit canard est toujours là !

Je relève que parmi les doctes propos que le conférencier a expliqué que depuis la rivière a évolué…que des berges ont été relevées…que des biefs sont entretenus…

Je me suis promené souvent au bord de la rivière mais je n'ai rien vu de tout cela.

J'ai seulement vu que la rivière n'est ni entretenue ni faucardée depuis longtemps et que les noues sont des véritables décharges pleines de déchets de tous ordres!

J'invite le conférencier à s'y promener avec moi, peut-être modifiera t-il son discours ?

Mais il y a aussi les grands mots qui masquent les grandes misères. Il assure que "la carte des aléas est basée sur une modélisation mathématique très élaborée de la rivière et qu'elle prend en compte les risques maximum connus à ce jour".

Mais elle n'a pas tenu compte de la photo du notaire en barque dans sa propriété de la rue Cochery certainement parce que ce n'est pas une modélisation mathématique !

Il a ajouté : "Les citoyens doivent s'informer pour savoir si leur habitation se trouve en zone inondable".

C'est le devoir de l'administration mis à l'envers. Je prétends que si la zone est inondable elle doit être déclarée et affichée par les autorités dont c'est le travail et le devoir.

En attendant c'est le vilain petit canard qui s'en charge.

Il ajoute "Les actions publiques ne doivent pas faire oublier que tout un chacun a sa part de responsabilité"

Mais il a oublié de dire que c'est l'administration qui a la décision et doit mettre en œuvre le principe de précaution en commençant par une information sincère et complète préalable.

Voilà à nouveau le vilain petit canard.

J'ai donc ma part de responsabilité et parce que je suis doté de l'esprit d'analyse j'ai le devoir d'en faire profiter mes concitoyens.

Le vilain petit canard doit donc dire et écrire.

Le conférencier  fait son boulot. Il n'est pas responsable de cette opération il est seulement engagé pour la faire accepter par l'opinion.

La réalité est tout autre :

Non seulement la zone est inondable, quel qu'en soit le niveau, mais le terrain est une éponge gorgée d'eau, instable, à tel point que pour construire le simple parking de la rue des jardins il a fallu le décaper sur trois mètres de profondeur, évacuer la terre, revêtir la cavité d'un bidime cousu, remplir l'excavation de cinq couches de matériaux nobles et ensuite seulement répandre le goudron. Et néanmoins les constructions sont prévues en contrebas de ce parking en plein centre du marais !

On oublie que cette zone est par capillarité humidifiée en permanence et abondamment par la rivière, et qu'en outre le bief est situé à un niveau supérieur au marais.

Si vous creusez un trou dans le marais il se remplit d'eau dont le niveau près de la surface est variable selon la saison mais ne tarit jamais.

La possibilité d'une bonne affaire n'excuse pas tout.

J'ai déjà écrit et je recommence : On peut tromper un Malesherbois plusieurs fois, on peut tromper tous les Malesherbois une fois, mais on ne peut pas tromper tous les Malesherbois tout le temps.

Il serait donc convenable de stopper ce projet de complotissement.

                                    André Fréquelin. Malesherbe-Union

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 14:17

 

                                                         Le fort du Mont Vaudois

Après avoir effectué des missions dans un maquis de Bourgogne, je me suis engagé dans l'armée Rhin et Danube et rapidement mon unité, le 35ème Régiment d'infanterie, a été engagée sur l'axe Dole, Besançon, Belfort, Colmar.

Après quelques engagements mineurs nous nous sommes retrouvés à Héricourt.

A proximité, au sommet d'une colline nommée le Mont Vaudois il y a un fort qui était occupé par l'ennemi. Le régiment a reçu la mission de l'attaquer, de l'enlever et de l'occuper.

Avec le grade d'Aspirant je commandais une section de 28 hommes. J'ai reçu l'ordre de progresser à l'aile droite du dispositif. Un blindé léger progressait avec nous. Il avait pour mission de se placer devant la porte du fort et de la détruire avec son canon pour permettre aux troupes d'assaut de s'y engouffrer.

La tactique était d'arriver au plus près du fort et quand la porte aurait été détruite  de l'investir.

Deux compagnies étaient engagées dans l'opération.

Elle fut précédée d'une forte préparation d'artillerie.

Gravir la colline fut fait sans difficultés et nous avons débouché sur un terre plein vide d'abri sauf quelques maisons en ruines sur la droite qui étaient heureusement dans mon axe de progression. Apparemment, le fort qui se trouvait à environ 300 mètres devant nous n'avait pas souffert des tirs de l'artillerie.

Le blindé roulait en tête.

J'ai fait progresser ma section en utilisant autant que possible le défilement des ruines.

Nous progressions lentement et rien ne se passait.

Quand nous sommes arrivés à moins de 50 mètres l'ennemi a déclenché un feu d'enfer les balles claquaient partout autour de nous. Nous avons riposté en tirant sur les ouvertures d’où tirait l'ennemi et un de mes hommes qui marchait près de moi est tombé.

(Il s'appelait Sepeaux). En raison de l'intensité et de la précision des tirs je n'ai pas pu lui porter secours. Peu après il y a eu une petite accalmie et en rampant je me suis approché de lui,  mais il avait été tué d'une balle en plein front.

J'ai rampé à nouveau vers un abri précaire et j'ai observé le déroulement de l'opération et particulièrement la progression du blindé. Je l'ai vu s'engager dans le passage muré qui menait à la porte du fort, puis, quelques minutes après, en ressortir en marche arrière. Je ne l'avais pas entendu tirer. J'ai appris plus tard qu'il n'avait pas pu tirer sur la porte parce que le passage tournait en un angle aigu qu'il ne pouvait pas franchir pour mettre la porte dans son champ de tir. Devant l'impossibilité d'investir le fort l'ordre de repli a été donné.

Le cœur gros nous avons abandonné le terrain sous les tirs ennemis en laissant nos compagnons tués.

De retour à notre base nous avons appris que l'attaque serait renouvelée le lendemain avec d'autres moyens: Nous serions appuyés par des chars mais ce sont des hommes à pied munis de bazookas qui feraient sauter la porte.

Le lendemain nous avons à nouveau gravi la colline et en vue du fort nous avons progressé par bonds ou en rampant. Un blindé était au centre du dispositif. Il se dirigeait en direction de la porte du fort avec le commando armé de bazookas à l'abri derrière lui.

Arrivé à 50 mètres nous nous attendions à un feu nourri. Il n'y en a pas eu. Nous avons poursuivi la progression jusqu'au pied du fort et le commando est entré dans le cheminement qui conduit à la porte. La porte n'était pas fermée. Nous sommes entrés dans le fort. Il était vide.

L'ennemi l'avait abandonné pendant la nuit.

Il y a peut-être un enseignement à tirer de cette aventure.

(Dédié à mon neveu David M.)  

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 17:04

Ou l'humour du juge

Cinq ans de prison et le remboursement de 4,9 milliards d'euros, c'est la condamnation de Jérôme Kerviel.

Jérôme Kerviel gagne 2.300 euros par mois.

Pendant les cinq ans qu'il passera en prison il ne gagnera rien du tout donc il ne paiera rien du tout.

Il serait par ailleurs nourri gratuitement. Il a donc intérêt à ce que sa peine soit allongée à  perpétuité. Dans le cas contraire il faudra qu'il paye pendant mille ans, je lui souhaite une très bonne santé.

Un incompétent mégalomane qui est en place n'est pas responsable des catastrophes qu'il engendre mais c'est celui ou ceux qui l'ont mis en situation d'agir qui doivent en répondre.

Leur responsabilité est d'autant plus grande qu'ils ne lui retirent pas le pouvoir de perdre et qu'en l'occurrence il s'agit d'une activité qui s'apparente à un jeu et l'intérêt des jeux réside justement dans le fait qu'ils présentent des aléas qui pimentent les résultats.

Si je demande à un copain de jouer pour moi au quinté, si je perds, je ne crois pas être dans la position de lui demander de me rembourser, de tuer le cheval, et de casser la gueule au jockey.

Jérôme Kerviel n'est coupable que d'une légèreté qui n'a pas été corrigée par une ascension trop rapide qui a engendré une griserie qui l'a conduit trop loin.

Celui qui l'a intronisé,(Daniel Bouton) à la lumière de quelques transactions miraculeuses, mais qui n'a pas étudié en profondeur le personnage est seul responsable s'il est établi que Jérôme Kerviel n'a rien détourné à son profit.

La spéciosité ridicule de cette affaire n'a pas échappé au juge qui a répondu avec humour par un jugement abracadabrantesque inapplicable

 

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 11:52

La cabale est l'arme préférée des lâches, des arrivistes sans scrupules, des politiques véreux, et des esprits vils.

Ses moyens vont de l'abus de pouvoir à la diffamation en passant par les dénis de justice délivrés par des personnages inféodés.

Je connais parfaitement tout cela: je l'ai vécu pendant trente ans.

La seule arme défensive d'un homme cible est la rigueur de son comportement et le "faire savoir".

La mouvance sectorielle qui manipule la politique de la ville et distribue les petits pouvoirs en a fait son arme majeure.

Ces manœuvres peuvent convaincre des personnes honnêtes mais crédules. Pour lutter contre ces infamies il convient de réagir immédiatement dès l'origine de l'opération.

C'est pourquoi j'ai particulièrement noté la phrase que Monsieur le Maire m'a servie:

                                "Je pourrais dire des choses sur vous".

Je lui ai demandé de me les dire mais il n'en a pas eu le courage et il est resté coi.

Comme il faut stopper immédiatement une rumeur je lui demande  à nouveau d'avoir le courage d'exprimer ces choses qui doivent être abominables, de s'expliquer et de démentir. Dans le cas contraire il serait le responsable de l'origine d'une rumeur de la même veine que celles que j'ai connues dans le passé et qui ont été stigmatisées par un arrêt du Conseil d'Etat.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 14:27

Je connais Michel Guérin depuis plus de trente ans.

Je l'ai déjà écrit: C'est un homme honnête et bon.

Il serait utile qu'il parle à Monsieur le Maire et lui démontre qu'en écoutant des mauvais conseilleurs qui ne sont pas des payeurs mais souvent des bénéficiaires il se fourvoie.

Qu'il lui dise que lorsqu'on est dépositaire d'un pouvoir gravitent autour de vous une pléiade de personnages intéressés qui sous des apparences doctes, avec une dialectique persuasive, parfois une position titrée vous flattent et vous encensent pour vous insinuer des vérités spécieuses qui suggèrent des décisions déraisonnables mais qui vont dans le sens des intérêts qui les concernent.

C'est cela la vérité.

Il parait que toute vérité n'est pas bonne à dire.

Si on est pusillanime c'est exact.

Si on place la rigueur intellectuelle au dessus de tout le reste c'est faux!

C'est mon cas.

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 11:36

Le 29 septembre j'ai publié l'article intitulé"Une des formes de la guerre moderne".

Aujourd'hui je lis sur l'Express l'éditorial de Christophe Barbier intitulé"Proie facile".

Ces deux analyses participent de la même préoccupation.

Dans cet article il y a un encadré:

"N'ayant plus les moyens de l'ambition qu'elle affiche, la France est la cible privilégiée des islamistes" et "Trop grande pour se taire, trop petite pour museler ses ennemis, elle est pour les talibans ou Al- Queda la proie la plus facile du moment".

Les idées de Christophe Barbier et celles que j'ai exposées sont donc convergentes.

La situation pose deux questions:

1-     Le gouvernement  mesure t'il précisément l'imminence du danger et sa gravité?

2-     A-t-il les moyens d'opposer une défense immédiate et une stratégie de riposte?

Ce qui me préoccupe en premier c'est l'ambiance générale laxiste qui s'apparente à 1938 qui fut suivie de 1940 qui à découvert la cinquième colonne.

On peut espérer que les ponts lancés entre la Défense, l'Intérieur et la Justice par Madame Alliot-Marie ne sont pas une opération politicienne mais l'organisation d'une défense antisubversive efficace.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:20

J'ai obtenu aujourd'hui Mercredi le Courrier du Loiret du 30 Septembre.

Il y est publié l'article" Le lotissement du Marais" paru sue ce blog le 21 Septembre. Il était destiné à informer l'ensemble de la population, malheureusement des coquilles d'imprimerie nombreuses et qui ont éliminé quelques lignes rendent le texte peu compréhensible.

Pour une bonne compréhension, avec mes excuses, je vous prie de vous reporter au blog "Malesherbes-Union.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 15:56

On pouvait croire que la bombe atomique serait une telle dissuasion que toute guerre était dorénavant impossible.

C'est un espoir naïf!

Il y aura toujours des idéologies en marche et des fous de pouvoir!

Il y a une sorte de guerre qui ne dit pas son nom et dont on découvre qu'on en est la cible quand il est trop tard et qu'elle se dévoile par des opérations spectaculaires et brutales qui sont l'aboutissement de multiples actions secrètes qui ont pour objectif la conquête des esprits avant celle d'un territoire.

C'est la guerre subversive.

Elle commence par le travail des milieux les plus vulnérables.

Nous savons où se situe l'origine de ces actions, les vecteurs qui les portent et les milieux qui en sont la cible préférentielle.

La première action antisubversive consiste à pénétrer ces milieux, y infiltrer des agents qui rapportent les renseignements et détectent les éléments ennemis pour ensuite les neutraliser.

Mais en même temps il faut développer des opérations d'information des populations pour obtenir leur rejet de l'idéologie subversive et leur concours pour la refouler.

La tâche se complique quand on a chaque année l'installation de 100.000 entrants nouveaux.

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