La réunion du 14 Septembre

Cette réunion avait pour but de démontrer la constructibilité du Marais!!!

Je n'ai pas assisté à cette réunion parce que je n'aurais pas eu le loisir de développer mes arguments.

Les échos que je viens d'entendre sont en contradiction avec les études antérieures des organismes d'état.

J'attends donc un rapport écrit car les paroles s'envolent et les écrits restent.

Je maintiens mes positions d'autant plus que d'après ces échos ces nouveaux organismes concluraient à la constructibilité des zones alluvionnaires inondables situées en contrebas de la Rue des Jardins!!!

Sont-ils sérieux ou est-ce une plaisanterie? J'attends les rapports écrits.

Cette affaire a démarré par un énorme truquage pour l'attribution de la propriété du site.

La Municipalité a fait semblant de faire préemption mais a déposé son offre 24 heures après la forclusion.

Le financier adjudicataire est devenu propriétaire. C'est une méthode bien connue des spécialistes.

Le financier est ainsi devenu propriétaire sans coup férir.

L'affaire était déjà politico-financière.

La municipalité a ensuite bouleversé le Pos-Plu pour selon son propre aveu "Faire porter l'effort sur le bas de la ville" autrement dit sur le Marais.

C'était le renforcement de cette action politico financière.

La Municipalité a diffusé une carte établie par le PPRI manifestement erronée pour conforter le projet.

C'était la poursuite de cette action politico financière.

Pouvez-vous lui faire confiance ? Evidemment non ! Et surtout pas moi je les connais trop bien !

Cela ne vous apparaît pas suspect une telle défense de l'indéfendable par des politiques ?

Ils ont été ébranlés par les informations que j'ai rendues publiques par mon blog et sur le Courrier du Loiret.

Mais ils ne renoncent pas se sachant protégés par la mouvance politique d'intérêts qui domine le secteur ! Ils savent qu'il n'y aura aucune investigation !

Ils veulent à tous prix faire aboutir ce projet cynique mais combien rémunérateur !

Ce n'est pas leur mission. C'est le travail d'un agent immobilier !

La Municipalité organise une réunion le 14 Septembre, soi disant d'information mais si j'en crois mon expérience ce sera de la désinformation !  

Ils vous demandent d'apporter les photos que vous auriez en votre possession sur les inondations. Ils demandent même des documents et des photos de 1983 et 1680?!! Si possible!..

En attendant ils peuvent contempler route de Fontainebleau une maison sur pilotis qui s'est enfoncée dans la boue et le silo penché du moulin Mirebeau !

Ne leur donnez surtout pas les originaux mais des copies…vous risqueriez de ne plus les revoir et ce serait autant de preuves qui disparaîtraient !

Ils n'en ont par ailleurs nul besoin puisque sur des publications de la Mairie on a pu voir la photo d'un notaire en barque dans sa propriété de la rue Cochery. Il suffit de reporter le niveau de l'eau sur l'ensemble du site pour constater que tout le Marais est recouvert et que l'eau atteint les premières maisons du bas de la ville et que la propriété Saïller est inondée.

Cette réunion est une nouvelle manœuvre dans cette opération politico financière, bien que tout le monde sait parce qu'on l'a vu à la télévision et lu dans les journaux que ces opérations lucratives mais cyniques font des milliers de malheureux et sont condamnées, mais a posteriori, quand c'est trop tard, que les malheureux n'ont plus de maison et que le promoteur a disparu. C'est cela la raison de mon combat.

                               …Qui est en fait la vraie majorité

 L'histoire récente de Malesherbes démontre que la Municipalité n'a pas soit la clairvoyance, soit la capacité psychologique ou intellectuelle soit tout simplement une volonté déterminée pour s'opposer aux fantaisies rémunératrices d'un promoteur ou à la mégalomanie d'une néo-féodalité ou même de présenter un plan d'épanouissement dynamique pour la Cité.

Les citoyens en raison de cette carence ont le devoir civique de contrôler des décisions qui ne le sont pas.

Exemple : La Municipalité a décadastré un grand nombre de parcelles. Des Conseillers Municipaux ont émis un vote favorable ou se sont abstenus sans avoir visité les parcelles concernées et sans avoir étudié les conséquences de chacune de ces opérations.

Si je n'avais pas signalé a postériori l'anomalie de destination de la parcelle Ai14, qui est la réserve d'extension du cimetière et l'emplacement idéal pour la création d'un Jardin du Souvenir, personne ne l'aurait fait. Mais l'action doit continuer car la subversion continue.

D'autre part si je n'avais pas fait campagne contre les constructions programmées sur le Marais inondable, personne ne l'aurait fait et nous aurions dans quelques temps notre cité barbare. Mais là encore l'action doit se poursuivre car les rapaces n'ont pas désarmé.

Personne n'a contrôlé  ou dénoncé les manipulations bizarres du Pos-Plu.

Il n'y a aucun contrôle d'opportunité, de sagesse, d'intérêt général ou même de légalité.

Vous devez prendre conscience que toutes les anomalies sont le fait d'une minorité. Si vous étudiez sérieusement toutes les dernières consultations électorales vous constaterez que le groupe qui engage la ville dispose de moins de 40% des voix, alors que l'opposition en dispose de plus de 60%. Nous ne votons pas pour des idéologies mais pour une bonne gestion de la ville par une personnalité qui doit être compétente, clairvoyante, imaginative, et une équipe qui travaille sérieusement et avec enthousiasme à l'épanouissement de la ville. Vous n'êtes pas satisfaits des manquements qui vous ont été signalés ? Mais vous n'avez pas compris que cette division de l'opposition est calculée et entretenue par la mouvance d'intérêts qui dans l'ombre sous-tend le pouvoir dans la ville. Elle met en place des pions sans consistance dont elle fait ce qu'elle veut et dont les décisions sont celles qu'elle inspire.

Cette mouvance d'intérêts doit être écartée pour relancer l'épanouissement de Malesherbes et combattre la nuisance de cette politique qui a été exposée (en partie) dans le premier LIVRE BLANC du Contrat de Pays. Ne soyez enfin plus dupes.

Je demande aux oppositions d'étudier plus profondément les propositions qui sont faites et d'en déterminer les inspirations les motivations et les conséquences. Et quand il le faut les combattre avec énergie et persévérance.

Un simple citoyen en a rarement les moyens et en réalité c'est le devoir de l'opposition.

Il faut avoir la clairvoyance de surpasser des clivages secondaires pour en finir avec cette politique frelatée, cabaliste, d'inspiration obscure et vénale.

C'est pourquoi je demande solennellement aux deux oppositions d'avoir l'intelligence de travailler ensemble pour obtenir une vraie représentation des aspirations des électeurs et de la cité qui sont finalement floués par cette mouvance politique d'intérêts qui ne dit pas son nom et qui sait parfaitement manœuvrer afin de diviser pour régner.

Ensemble, elles sont la majorité démocrate qui va de la gauche jusqu'au centre et aux gaullistes sociaux qu'attendent les Malesherbois et qui est contrariée par des candidatures de diversion.

J'attends de leur part qu'elles aient l'intelligence et la clairvoyance de travailler à un Rassemblement Démocrate qui est la majorité véritable dans la ville de Malesherbes et la condition d'un brillant avenir qui romprait avec la grisaille et la médiocrité.

 Rappelez vous que la raison et la réussite collective exigent la tolérance et l'ouverture d'esprit.

(Avec en outre la fixation d'une plaque" Propriété Privée")

Je suis abonné à la revue "Dossier Familial" et sur le numéro 427 du 30Août 2010 je lis l'article suivant :

"Vous avez parfaitement le droit de clore votre jardin…si vous n'empiétez pas sur la propriété de votre voisin. Votre clôture doit absolument être implantée sur votre terrain et non pas à cheval sur la limite séparative des deux parcelles.

A défaut, votre voisin serait en droit d'exiger en justice la destruction de votre ouvrage ! Mais ne laissez pas non plus un espace trop grand entre la limite séparative et votre clôture, car au bout de trente ans votre voisin pourrait revendiquer la propriété de ce bout de terrain. Rien ne vous empêche de vous entendre avec lui pour décider ensemble de l'édification d'une clôture commune à vos deux propriétés. Enfin, si vous habitez en ville, une règle dite de"clôture forcée" vous permet de contraindre votre voisin à édifier une clôture commune (vos deux terrains doivent toutefois être construits). Et cela coûtera moins cher, car vous partagerez les frais de construction et d'entretien".

Alors que se passe-t-il si vous donnez la jouissance de votre parcelle à votre voisin et si vous lui permettez de la clore? Il n'est pas nécessaire d'être docteur en droit pour comprendre les intentions cachées et les conséquences! Et si c'est un maire qui le fait avec une parcelle du patrimoine de la ville qu'arrive-t-il ?

Cet article, dont tout le monde peut prendre connaissance, qui n'énonce par ailleurs pas toutes les dispositions de droit qui s'appliquent en la matière et qui renforcent  ma position d'annulation des conventions que Monsieur le Maire a accordées bien légèrement en ce qui concerne la réserve d'extension du cimetière Ai14 est néanmoins une explication publique des règles en la matière à la portée de tous, combien même je serais le seul à les revendiquer !

Ma position est officielle et publique pour prendre date et valoir ce que de droit au nom des citoyens pour que la propriété de la parcelle Ai14 (Réserve d'extension du cimetière) n'échappe pas à la commune et soit utilisée effectivement  définitivement et en exclusivité à la mémoire de nos défunts par une décision confirmative claire et irrévocable du Conseil Municipal qui devra en outre décider de sa clôture par la Commune sur ses limites cadastrées.

P.S. cet article a été publié le Jeudi 9 Septembre par le Courrier du Loiret.

J'ai en projet de relater  ma campagne de 1944-1945 avec la Première Armée (Rhin et Danube) commandée par le Général Delattre de Tassigny. C'est un travail qui va me prendre beaucoup de temps. J'en ai choisi quelques épisodes pour mon blog. Soixante ans s'étant écoulés, ce n'est pas de la forfanterie mais de l'histoire et des anecdotes.

(Dédié à mon neveu David M.)

                                                                                              SNIPER

J'avais 22 ans. En 1944. Après avoir combattu dans la Résistance, je me suis engagé dans l'Armée Delattre pour la durée de la guerre et j'ai été affecté au 35ème Régiment d'Infanterie. Etant titulaire de la Préparation Militaire Supérieure j'ai été d'emblée nommé adjoint à un chef de Section avec le grade d'Aspirant.

Le lieutenant Sylvestre commandant la section ayant été tué à mes côtés lors de la première opération offensive en direction de Soppes le Haut, j'ai été promu chef de section sur le champ de bataille et je le suis resté.

Mon armement personnel était une mitraillette Sten dont l'efficacité était discutable, j'ai réussi à la troquer contre un Colt 45 moins encombrant mais insuffisant dans les opérations engagées. Je l'ai complété par une carabine US M1 calibre 30 long ramassée sur le champ de bataille. Quand je l'ai essayée j'ai été étonné des résultats de mes tirs.

A 200 mètres, tir couché, tous les impacts tenaient dans une circonférence de 20 centimètres, avec une autre arme je n'avais jamais réussi à obtenir un tel résultat.

Après avoir guerroyé sur les collines des Vosges, le Fort du Mont Vaudois près d'Héricourt, la région de Belfort, de Vieux Thann, de Rougegoutte nous avons progressé en direction de Colmar. Arrivé aux environs de Gundolsheim j'ai reçu une mission particulière pour ma section :

Il s'agissait de relever une section de tirailleurs marocains, isolée à environ 5 kilomètres, qui tenait une position au bord du Rhin, en face d'une casemate allemande de la ligne Siegfried située sur l'autre rive. La mission consistait à manifester notre présence pour dissuader l'ennemi de franchir le Rhin, le harceler par tous les moyens en notre possession, d'assurer une surveillance permanente et de tenir informé le commandement. Les moyens dont je disposais consistaient en notre armement individuel, de quatre fusils mitrailleurs, et de deux lances grenades de 3 pouces avec lesquels nous étions censés harceler les occupants de la casemate et contrebattre une tentative de franchissement éventuel. Notre position était établie dans un petit bois, à environ 50 mètres de la rive du Rhin, dans lequel les tirailleurs marocains avaient creusé des trous individuels et nous étions en hiver. Mais mes hommes étaient aguerris et aptes à tenir la position.

Ma première action a été de mettre en batterie les deux lances grenades et de tirer en direction de la casemate. J'ai été consterné de constater que les lances grenades avaient une portée insuffisante et éclataient inutilement devant la casemate. Ils ne pouvaient servir qu'en cas de franchissement du fleuve par les forces adverses.

Mais la sanction a été immédiate : nous avons reçu une volée d'obus de mortiers sur notre position, heureusement sans dommages tout le monde ayant plongé dans les trous individuels.

Mais les jours suivants, tous les jours, nous avons essuyé une volée d'obus de mortier et finalement nous avons eu un tué et plusieurs blessés.

J'ai été très affecté par la mort de ce compagnon de combat. Il se nommait Viard.

J'ai alors été envahi par une rage froide en raison notre impuissance pour riposter. Accompagné par un chef de groupe nous sommes allés en rampant au bord du Rhin pour observer en détail les abords de la casemate. Nous avons alors remarqué que le ravitaillement de la casemate se faisait à l'abri des vues en utilisant des haies assez  fournies et assez hautes. Mais elles présentaient des portions plus claires  et quelques étroites échancrures. On pouvait apercevoir des silhouettes floues progressant derrière les parties claires et les casques traverser les échancrures.

J'avais trouvé mon moyen de riposte.

Le lendemain avec ma carabine US et mon chef de groupe muni de jumelles nous avons à nouveau rampé sur la rive de Rhin jusqu'à un bouquet d'herbes hautes et couchés à l'abri des vues nous avons observé les haies et les déplacements des personnels ennemis. Bientôt mon compagnon m'a signalé que des silhouettes étaient en vue. Bien calé dans la position du tireur couché j'ai bloqué ma visée sur une échancrure et quand un casque est apparu j'ai tiré. Le casque a disparu.

Quelques secondes après des rafales de mitrailleuses ont arrosé la rive du fleuve, mais nous étions bien plaqués sur le sol et ce fut sans dommages.

Mais ces tirs  prouvaient que j'avais atteint ma cible, rempli la mission, et vengé mes compagnons.

Pendant deux semaines, chaque jour, nous avons renouvelé cette opération et essuyé les tirs de mitrailleuses avec en primes quelques volées d'obus de mortiers sur nos positions mais nous avons eu la satisfaction de n'avoir pas été passifs et d'avoir pu riposter.

Et puis nous avons été relevés et fait mouvement en direction de Colmar.