Je poursuis l'analyse paragraphe par paragraphe de la lettre du 20 Avril de Monsieur le Maire.
Paragraphe n° 6: Je cite :
"Vous évoquez ensuite" cette zone urbanisable classée inondable depuis des siècles" je vous précise que cette zone sera éventuellement rendue constructible, après les résultats des études menées par les services de l'état (PPRI, DDT, SIARCE, SUA, SLRT).
Aujourd'hui cette zone est constructible."
Mes remarques: Je n'ai jamais affirmé que cette zone est urbanisable mais tout le contraire: elle n'est pas urbanisable mais inondable.
Voici les contradictions : Vous dites aujourd'hui : cette zone est constructible et vous écrivez auparavant " Je vous précise que cette zone sera éventuellement rendue constructible après les résultats des études menées par les services de l'état"
Alors c'est oui ou c'est non ?
C'est constructible ou bien cela ne l'est pas?
Paragraphe n° 7 je cite :
"Vous ajoutez qu'il s'agit"d'une affaire politico-financière, et le répétez à plusieurs reprises dans vos articles. Ces rumeurs sont totalement fausses et visent à me faire passer pour un voyou auprès des Malesherbois. Je prends en compte cette très grave accusation."
Mes remarques : Je ne vous fais nullement passer pour un voyou car j'ai écrit à plusieurs reprises que je vous considère comme un homme honnête et bon et je le redis à nouveau
en ajoutant que je suis certain que vous n'êtes pas à l'origine et à la conception du lotissement sur le marais mais qu'on vous a masqué son incongruité, sa nuisance et que ces mauvais conseilleurs ont réussi a contrario à vous persuader que c'était une idée grandiose et désintéressée. Ce que j'écris est destiné à vous amener à l'analyse et à la réflexion mais n'est en aucun cas une attaque personnelle
J'ai seulement constaté que d'un côté il y avait des actions politiques pour faire transformer un marais en zone constructible et de l'autre un promoteur financier qui compte réaliser un lotissement porteur des larges profits sur un terrain inondable. J'ai donc employé tout naturellement la contraction "politico-financière"pour parler de cette affaire. Vous prenez en compte ce que vous prétendez être une grave accusation personnelle alors qu'il n'en est rien. Vos conseilleurs épluchent tous les mots que j'emploie pour tenter d'y trouver une virgule diffamatoire qui vous permettrait de poursuivre judiciairement, mais il n'y en a pas.
Si vous voulez jouer à ce petit jeu, à cette occasion et pour remettre les choses à leur place je vous rappelle, et c'est connu de tous, que je suis l'objet, depuis trente ans, de la part d'une certaine mouvance politique de droite,( que vous connaissez bien, et qu'on retrouve dans votre groupe) de persécutions politiques personnelles qui ont débordé sur ma vie sociale et qui ont été stigmatisées par un arrêt du Conseil d'Etat en ma faveur. Pour vous aider dans votre recherche de propos que vous qualifiez de diffamatoires je vais écrire volontairement et consciemment: Vous mentez! Exemple:
Paragraphe 4. Je cite: Lorsque vous affirmez:" L'entretien de la déviation coûte cher à la commune" je vous informe que la déviation appartient au Conseil Général. Il est donc normal que nous n'en assurions pas l'entretien."
Je confirme: Vous mentez, je n'ai jamais écrit cela et j'ajoute que cette façon de déformer les propos est inqualifiable et illustre bien des procédés auxquels je suis confronté depuis toujours. Comme vous l'écrivez au chapitre 7, vous pouvez prendre en compte cette très grave accusation selon vos propres termes: elle est là pour cela.
Alors si je respecte les personnes, car c'est dans mon éducation, en temps que citoyen j'ai le droit d'analyser les faits et si c'est dans l'intérêt général, j'ai le devoir de le faire savoir, combien même cela dérangerait.
Mais vous n'êtes pas tout seul.
Et dans cette affaire qui est loin d'être claire, j'estime qu'il y aurait des responsabilités.
Mais je ne suis pas un enquêteur patenté ce n'est pas dans mon rôle de l'éclaircir.
Je n'en ai pas les moyens. C'est pourquoi je demande aux autorités qui en ont le pouvoir de le faire
Je n'ai et je ne recherche aucun avantage ou intérêt personnel.
Mon rôle de citoyen désintéressé est seulement de tenter d'empêcher une action inacceptable pour le devenir de la ville et je continuerai jusqu'à l'aboutissement, conforté dans mon action par la promesse solennelle de Monsieur le Président de la République qu'il n'y aurait plus jamais de permis de construire sur des sites alluvionnaires et inondables.
Et c'est toujours avec plaisir que j'échangerai avec vous, Monsieur le Maire, des amabilités lors de nos rencontres dans les rues de la ville.
PS. Ce texte sera adressé à la Mairie, la CCM, la Préfecture et la DDE.