Délocalisations ?
Si la tendance n'est pas inversée c'est à terme court la disparition presque totale de notre industrie et un appauvrissement de toute la nation par la création massive d'emplois assistés et d'allocations de survie et au-delà un affaiblissement de la France dans le monde et son retrait sur l'hexagone. Je n'exagère pas puisque vous savez tous que déjà l'industrie textile, l'industrie de la chaussure, l'industrie de l'acier, ont presque entièrement disparu.
Il faut se poser clairement les questions pour trouver les réponses :
Quelles sont les causes et qui sont les coupables, par calcul, par incompétence, par ignorance, par laxisme, ou en mission vindicative dans une guerre économique ?
- Les chefs d'entreprises qui les décident sans raisons fondées ?
- Le mondialisme du patronat ou de nos dirigeants
- Le gouvernement qui n'a pas pris en temps opportun les mesures appropriées ?
- La qualification de la main d'œuvre, de l'encadrement et des chercheurs ?
- L'infrastructure insuffisante ?
- La demande intérieure qui diminue ?
- La demande extérieure qui décroît ?
- Le libre échange ?
- Les règlements et la fiscalité qui découragent ?
- La masse salariale exagérément et anormalement gonflée par les prélèvements et par les
taxes ?
- Les moyens employés par la pression syndicale?
- L'absence de concertation et la méfiance ?
- Les prix de revient trop élevés ?
- Le goût de l'effort qui se perd ?
- Une mauvaise conception ou organisation de notre économie ?
- Les impôts et les taxes sur les sociétés ?
- Les frais de fonctionnement de l'état qui seraient trop élevés ?
- L'organisation du marché ?
Pour répondre sérieusement il faut autant d'études et d'articles que de questions. Alors je vais prendre mon temps puisque ceux qui ont le pouvoir d'agir ont dû se les poser.
J'espère qu'ils ont compris que l'éveil de la Chine et de l'Inde nous a fait entrer de plain pied dans une guerre économique qui ne dit pas son nom, et que l'entrée dans une guerre, fut-elle économique, ne peut pas se contenter de petits ajustements et de palabres, il faut un engagement total, antinomique avec la mollesse de 1938.