Depuis fort longtemps je milite pour activer la fréquentation du centre ville et animer son commerce. La disparition de certains magasins ne facilite pas la mission. Ce n'est pas une raison pour cesser tout effort.
Mais il faut donner l'exemple si on veut être compris.
Quand, le matin, je suis assis à mon bureau, que j'écris mes élucubrations et que je ressens une crampe dans les doigts, pour me détendre je sors de chez moi, je descends la rue de la République et je fais le tour du centre ville. Je regarde les devantures et j'échange des banalités plaisantes et amicales avec les personnes que je rencontre. Je prends un café dans chacun des établissements qui sont sur mon parcours .Cela me permet de recueillir des informations sur les faits divers dans la ville et d'échanger des propos de comptoir très couleur locale. J'en profite aussi pour acheter mon pain.
Je renouvelle cette promenade deux fois dans la matinée. C'est un bon moyen pour se détendre en conservant le contact avec les réalités journalières et les préoccupations de ses concitoyens.
(Je dédie amicalement cet article à Madame Giraud qui est une fidèle lectrice)