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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 14:40

 

Depuis fort longtemps je milite pour activer la fréquentation du centre ville et animer son commerce. La disparition de certains magasins ne facilite pas la mission. Ce n'est pas une raison pour cesser tout effort.

Mais il faut donner l'exemple si on veut être compris.

Quand, le matin, je suis assis à mon bureau, que j'écris mes élucubrations et que je ressens  une crampe dans les doigts, pour me détendre je sors de chez moi, je descends la rue de la République et je fais le tour du centre ville. Je regarde les devantures et j'échange des banalités plaisantes et amicales avec les personnes que je rencontre. Je prends un café dans chacun des établissements qui sont sur mon parcours .Cela me permet de recueillir des informations sur les faits divers dans la ville et d'échanger des propos de comptoir très couleur locale. J'en profite aussi pour acheter mon pain.

Je renouvelle cette promenade deux fois dans la matinée. C'est un bon moyen pour se détendre en conservant le contact avec les réalités journalières et les préoccupations de ses concitoyens.

(Je dédie amicalement cet article à Madame Giraud qui est une fidèle lectrice)

 

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 14:23

Depuis plusieurs dizaines de générations, pour les Français, le pain est la base de l'alimentation. Au fil des siècles il est devenu un symbole fort. On dit "gagner son pain à la sueur de son front, ôter le pain de la bouche, le pain des pauvres, franc comme du bon pain, avoir du pain sur la planche, faire passer le goût du pain, manger son pain blanc, je ne mange pas de ce pain là"  etc.…

Quand j'avais cinq ans, mon père travaillait très tôt et ma mère exploitait, seule, une petite épicerie. Deux fois par semaine elle se rendait au marché central en poussant une voiture à bras pour ravitailler son magasin en légumes frais. C'était une femme particulièrement courageuse. Nous avions pour voisin un boulanger avec qui elle échangeait des services de bon voisinage. Les jours de marché, à six heures du matin, elle me confiait au boulanger qui me prenait avec lui dans le fournil. J'en ai gardé en premier lieu des souvenirs olfactifs de la pâte qui est pétrie et qui lève, du pain brûlant qui sort du four à bois à l'ancienne, et des images du boulanger qui ouvre le four et qui, avec sa longue pelle en bois, en sort les pains odorants. C'est un métier noble, qui produit une nourriture noble. C'est un métier dur qui commence tôt dans la nuit et qui propose peu de repos, c'est un métier de couple car l'épouse doit assurer la vente et rester souriante en dépit de son emploi du temps chargé, c'est en résumé un métier très astreignant.

Il faut veiller à la qualité des approvisionnements car la qualité du pain dépend de la qualité de la farine et du levain. L'organisation de notre économie ne le permet pas toujours car un minotier peut avoir un monopole de fait et le boulanger n'a pas la liberté du choix.  D'autre part les contraintes fiscales et d'exploitation oblige à resserrer les prix de revient et augmenter les cadences de production. Or,  faire lever la pâte demande du temps. C'est la raison pour laquelle, je pense, la baguette a maigri et maigrit de plus en plus au fil des années Les exigences de la productivité ne lui sont pas profitables. C'est donc un symbole qui rétrécit. Mais il ne rétrécit pas dans les mêmes proportions en fonction des régions.

Je me rends souvent dans le Midi, à la Grande Motte en particulier (je viens d'y passer trois semaines) où je connais trois boulangeries. Elles vendent, en saison, la baguette à des prix différents, 70, 75, 80 centimes. Ces baguettes sont plus longues, plus dorées et deux fois plus grosses que dans notre région.

Je n'ai pas d'explication particulière, mais compte tenu de la réputation de nos amis méridionaux,  je suppose qu'ils font la sieste pendant que la pâte lève.  

 

 

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 16:44

Le Commandant des gardiens de la révolution, qui est l'armée politique du régime des mollahs a fait des déclarations menaçantes : En cas d'attaque contre son territoire,  l'Iran mettrait en place des contrôles sur le trafic maritime dans la région du golfe, point de transit de 40% du pétrole mondial.

Mohammad Ali Jafari a dit : "Au sujet de la voie principale d'exportation de ressources énergétiques, l'Iran agira évidemment de sorte à contrôler le Golfe Persique et le détroit d'Hormuz".

Voici donc le pétrole qui était déjà un moyen financier capable de désorganiser le monde,  devenu une arme de guerre ou du moins de dissuasion pour permettre à l'Iran de réaliser son rêve de production d'une arme de destruction massive.

On peut donc comprendre que l'hypothèse d'une attaque contre l'Iran que les Etats-Unis n'ont pas exclue reste possible. On a même fait état de manœuvres israéliennes qui seraient la répétition d'une offensive aérienne contre les installations nucléaires de l'Iran.

D'autre part, le directeur de l'Agence Internationale de l'Energie a déclaré que la situation sur le marché du pétrole va sûrement rester tendue jusqu'en 2013.

D'autres spécialistes insistent sur la bulle pétrolière qui se forme sur les marchés financiers.

Pour que la hausse des prix soit maîtrisée, deux conditions sont nécessaires : les producteurs doivent investir davantage et les consommateurs maîtriser leur consommation.

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 18:59

Demain, à l'Euro 2008, l'équipe de France dispute le match de la dernière chance !

Déçu par ses dernières prestations, je me suis laissé atteindre par l'amertume. Je me suis alors réfugié dans un humour grinçant qui masquait ma déception.

Mais tant qu'il y a de l'espoir on n'a pas le droit de se laisser glisser dans une mélancolie d'abandon !

Cette équipe nous a apporté dans un passé récent de grandes satisfactions.

Elle est composée d'individualités remarquables et eux aussi sont tristes.

Demain, nous devons tous être rassemblés par l'esprit et le cœur dans l'espoir et l'enthousiasme pour leur envoyer des ondes positives dans l'intention de les survolter.

Haut les cœurs !
Post scriptum. Mercredi matin. Et bien si! On est footus!

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 11:28

Compte tenu de l'importance du chiffre d'affaires des clubs de football et de ses propres résultats financiers, la Fédération de football envisagerait d'intégrer le C.A.C. 40 afin de mieux rémunérer ses dirigeants et de pouvoir en toute légalité préparer un parachute doré à Raymond Domenech. Cette information provenant d'une source non sérieuse n'est pas encore confirmée.

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 11:37

 

Dans une démocratie, le peuple est souverain. Il délègue ses pouvoirs à des élus qui doivent lui rendre compte en temps opportun et  clairement des questions débattues, des projets , des décisions prises, des travaux des commissions et des élections dans les différents organismes qui conditionnent la bonne gestion de la cité et parfois son avenir.

Il m'a été rapporté qu'il y aurait eu au Contrat de pays,  pour pourvoir les différents postes et commissions, des élections qui auraient évincé Malesherbes des instances décisionnaires.

Je ne peux pas croire que cela soit exact, Malesherbes étant la deuxième ville du Pays, mais dans la mesure où je n'ai pu me procurer le compte rendu le doute subsiste.

Je ne sais pas s'il y a un adjoint chargé de l'information, mais s'il n'y en a pas il faut en nommer un afin que le peuple citoyen connaisse les décisions qui le concerne dans les meilleurs délais.

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 09:20

 

 

Pour parler il faut employer des mots.

Les mots ont un sens.

Mais le sens peut être giratoire, interdit, obligatoire.

Il faut donc faire un choix.

Mais faire un choix c'est prendre position.

Et la position c'est l'immobilité.

L'immobilité n'est pas le mouvement.

Le mouvement est indispensable pour développer une stratégie.

Il faut donc déterminer ce qu'est le mouvement.

Le mouvement c'est l'action et l'action est le contraire de l'immobilité.

Il y a donc une contradiction de nature entre l'action et l'immobilité.

Si je choisis l'action c'est justement pour échapper à l'immobilité qui devient synonyme d'inaction.

Marquer des buts n'est pas une fin en soi.

 L'important est de développer une stratégie qui conditionne l'action de tir au but qui est cadré ou non cadré.

Cela n'a pas d'importance dans la mesure ou la stratégie a déclenché l'action.

Un but c'est comme l'électricité: ça passe ou ça ne passe pas.

Et blablabla et langue de bois et blablabla et langue de bois…

 

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 14:09

                                                            

Quand, le 29 février, j'ai écrit l'article "Ambiance" je ne voulais volontairement pas aller au fond du problème estimant que des mises en garde bienveillantes devraient être suffisantes.

Aujourd'hui, ma démarche est la même en qualité de citoyen de Malesherbes qui paye ses impôts, mais l'organigramme et l'organisation du travail dans les services municipaux ne s'étant pas  améliorés je vais être un peu plus précis.

Chacun d'entre nous a eu l'occasion au cours de ses démarches de constater que les services administratifs ne débordaient pas de travail et que le personnel était visiblement en surnombre. On m'a même rapporté qu'il y avait une personne a qui on ne confiait aucune tâche, dont on ne savait pas quoi faire et dont la seule activité était de jouer sur son ordinateur.

Cela mérite une vérification sérieuse et éventuellement une réorganisation.

Quant aux services techniques, le personnel est visiblement sous employé, les tâches sont mal

planifiées, les approvisionnements des magasins de matériaux trop souvent en rupture et le personnel laissé sans occupation qui passe le temps comme il peut.

Tout cela mérite une enquête sérieuse et le service dû à ses concitoyens ne doit plus être considéré comme une sinécure à vie mais un devoir envers la collectivité.

Si les responsables ne sont pas en mesure d'organiser les différents services il faut faire appel à des organisateurs de métier et mettre en application leur étude, et même si on les paie, cela coûtera moins cher.

Bien entendu, notre Maire actuel n'a dans cet état de fait aucune responsabilité personnelle, il a hérité d'une situation qui résulte du laxisme ou du clientélisme de ses prédécesseurs. Mais il lui appartient de faire maintenant, et de toute urgence, le nécessaire pour remettre les choses en ordre.

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 18:50

 

Je viens de prendre connaissance avec un très grand intérêt, sur le Courrier du Loiret paru ce jour, des déclarations de Monsieur Hervé Perrin, second de Madame Dagnicourt.

Il commence par cette phrase "Je ne pensais pas à quel point une assemblée municipale pouvait écarter aussi aisément une opposition. Aujourd'hui je ne suis qu'un pion et s'il faut que je me contente de n'être qu'un poil à gratter, je le ferai jusqu'à la fin de mon mandat.'

Cher Monsieur, c'est très amicalement, croyez le, que je vais vous rappeler des péripéties récentes que vous ignorez peut-être.

En 1995 Madame Dagnicourt a été élue Maire. En principe nous appartenions à la même famille politique puisque je suis issu de la Résistance et qu'elle était membre du RPR.

Il n'en était rien à la suite des Combinazione de la Cinquième circonscription.

Quoi qu'il en soit, mon groupe était dans l'opposition.

Madame Dagnicourt m'a fermé la porte des différentes commissions,  particulièrement de la commission des Marché Publics dans laquelle j'avais beaucoup œuvré pour établir une certaine clarté, ce qui bien sûr ne m'était pas pardonné.

Il est difficile de reprocher aux autres ce que votre groupe a pratiqué lui-même.

Néanmoins, quand, en 1997, son groupe a déposé Madame Dagnicourt, faute de pouvoir faire plus, je lui ai apporté publiquement un soutien moral. Elle ne m'en a tenu aucun gré, et quand en 2003 je lui ai proposé d'unir nos efforts elle a repoussé cette hypothèse comme si j'étais un  pestiféré et elle a continué de propager ses critiques sous le manteau.

Alors vous n'êtes pas plus muselés que vous avez muselé les autres. Votre groupe a agi avec la même intolérance que vous reprochez aux autres et finalement il récolte ce qu'il a semé.

Mais ne vous y trompez pas, en écrivant ces lignes mon intention est moins polémiste qu'humoristique et c'est en toute cordialité que je vous remercie d'être vigilant et de faire passer les intérêts des Malesherbois avant les vicissitudes de votre groupe.

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 10:09

                                             

Je parlais avec un commerçant de la rue Saint Martin. Il me disait qu'une brocante par an serait suffisante. Il a peut être raison, mais cela fait partie de la discussion.

L'idée directrice est qu'il faudrait trouver une manifestation à date fixe chaque mois, par exemple le premier dimanche du mois pour que cette date soit inscrite dans les habitudes et devienne pour chacun une date réservée incontournable, une sorte de réflexe conditionné mais le thème de cette manifestation peut être différent et se poursuivre par une soirée festive.

 Je le répète le but est de créer une habitude de fréquentation du centre, et une publicité gratuite.

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