Les Municipales à Malesherbes

Je ne vous dirai pas aujourd'hui pour qui je voterai, mais pour qui je ne voterai pas :

Je ne voterai pas pour la liste "Solidarité et progrès pour Malesherbes" parce que la moitié de la liste sortante est dedans tandis que l'autre moitié est dehors et que les deux moitiés s'écharpent durement. C'est un spectacle déplorable qui serait insupportable pendant six ans.

Je ne voterai pas pour la liste"Ensemble pour Malesherbes"conduite par Monsieur Michel Guérin.

Il y a pourtant sur cette liste des personnes pour qui j'ai de l'amitié ou de l'estime.

Mais comme dirait Anne Roumanof "on ne leur dit pas tout" ou ce qu'on leur dit,  ce sont des vérités arrangées.

Cette liste est la résurgence ou la survivance ou la continuité de la liste des mutins de 1997 qui a fait tant de mal. Elle est sous le contrôle du même personnage intrigant qui a été le promoteur des cabales contre Monsieur Pataud,  de Monsieur Fréquelin , de Madame Dagnicourt etc…et qui porte la responsabilité des conséquences néfastes qui en sont  résultées.

Certains petits tyranneaux du passé sont toujours présents et il n'y a aucune raison pour que leur mentalité ait changé. Demandez à Monsieur Robert Mertz des éclaircissements sur sa gestion de l'Office Municipal des Sports. quand il y disposait d'un petit pouvoir? Et qu'il nous parle de ce pauvre homme qui a écrit une lettre désespérée en 1997. Ceci n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres.

J'ai fait entrer moi-même, en 1983, Monsieur Michel Guérin au Conseil municipal au sein de mon groupe à la suite de négociations avec Bernard Sevin. Bien entendu il m'avait assuré de son soutien indéfectible. Lors de ces négociations j'avais fait un marché de dupe et la véritable intention stratégique du maire était de me tendre des pièges pour se débarrasser de moi. A la première difficulté, Monsieur Michel Guérin a fait cause commune avec mes adversaires mal intentionnés. Il n'a pas été le seul. Mais cela n'est pas une excuse. Et dites moi si je peux lui rendre ma confiance alors qu'il a voté le retrait de mes délégations? Et savez vous sur quel motif mes délégations m'ont été retirées? En ma qualité de premier adjoint j'avais le devoir de surveiller la bonne exécution des marchés des travaux octroyés par la ville. Un jour un ingénieur m'apporte une étude de laquelle il résultait que le cahier des charges du marché du parking, confié selon l'habitude à une entreprise locale ( dont on retrouve le nom sur la liste Ensemble pour Malesherbes) ne serait pas parfaitement  suivi par l'entreprise. J'ai fait mon devoir et j'ai communiqué cette étude au Conseil Municipal. J'avais fait un crime de lèse majesté et ce fut le prétexte qui a déclenché le retrait de mes délégations. Mais on ne m'abat pas aussi facilement et j'ai terminé les cinq ans qui restaient du mandat en temps que premier adjoint sans délégation mais vigilant.

Ma satisfaction en a été le vote massif des Malesherbois en ma faveur en 1989.

Pour occuper la première place il faut de la constance dans le caractère et dans l'action.

Après avoir encensé Madame Dagnicourt en 1995, Monsieur Michel Guérin a fait cause commune avec les mutins qui l'ont débarquée en 1997. Il l'a trahie 18 mois après. C'est dans la même ligne de comportement.

Alors est-ce qu'il mérite que je lui rende ma confiance?

Quand je l'ai connu, un peu avant 1980, c'était un bon garçon, et j'avais de l'amitié pour lui, mais il a subi des influences néfastes dont j'ai déjà parlé, c'est dommage. Mais pour tenir un poste élevé il faut une grande force de caractère afin de savoir résister au chant des sirènes.

Pour ce qui me concerne, le Réseau Gabion, qui soutient Monsieur Michel Guérin, m'a fait exclure: de mes délégations de premier adjoint, du R.P.R. , de l'association Libres et Solidaires, de l'O.M.S. alors que j'étais Champion de France et que j'avais imaginé le Joggathlon, de la Société de Tir que j'avais créée et dont j'avais payé les premiers équipements avec mes propres deniers que ces honnêtes gens ne m'ont jamais remboursés et qui ont été désavoués par le Conseil d'Etat, je ne reçois plus la carte de l'association des anciens combattants, j'ai été l'objet d'articles et d'allégations diffamatoires et les procès que j'ai intentés ont été étouffés en justice etc…etc…etc… j'en écrirais une page complète, je vais donc m'arrêter là. Mais quand on sait tout cela on ne plus imaginer qu'il n'y ait pas un complot sordide.

Vous comprendrez donc que je sois écoeuré des manœuvres des petits tyranneaux et s'ils ne sont pas contents que je le fasse savoir cela m'est parfaitement égal, car je n'ai aucune ambition personnelle et j'essaie seulement à travers ma longue expérience, d'éclairer sans esprit partisan, la sagesse des électeurs car je souhaiterais avant tout que le climat politique soit assaini et pour cela il faut que tous les Malesherbois comprennent qui sont les personnes néfastes et les écartent.

Je vous ferai peut être d'autres confidences demain.

Je m'étais engagé à faire une analyse impartiale des élections municipales à Malesherbes.

Mais je prends conscience qu'une analyse impartiale est impossible.

Impossible pour moi en particulier qui ai été confronté à des comportement arbitraires d'une cohorte de petits tyranneaux.

Il est évident que je ne peux pas les porter dans mon cœur ou dans mon estime d'autant plus qu'ils sont toujours sous la même influence qui les instrumente.

Dans ces conditions comment être impartial?

Dès lors je dirai ce que je veux en toute partialité!

Pour couper court à une querelle purement sémantique je propose au Président de remplacer le mot jeté en un  réflexe justifié par un terme plus choisi qui ne fait pas partie des mots qui choquent les bonnes manières et j'ajoute un couplet a la complainte pour Nicolas:

Ne te laisse pas insulter

Par un petit paltoquet

Qui aurait bien mérité

De se faire souffleter

J’avais proposé aux quatre listes concurrentes à Malesherbes de les interviewer et de publier leurs réponses sur mon blog.

Trois listes m’ont fait le plaisir et l’honneur de répondre à mon invitation.

La quatrième a décliné mon offre préférant répondre au canevas du questionnaire par un communiqué.

En conséquence, les quatre listes n’étant pas sur un pied d’égalité, la publication n’est pas souhaitable.

Mon intention étant de respecter une totale impartialité je ferai seulement une synthèse informative et je présente mes excuses à mes lecteurs.

    De Paris à New York, de Tokyo à Berlin, de Londres à Hong Kong, dans le vaste réseau du Web financier, toutes les secondes des millions de dollars, de yens, d’euros s’échangent dans des bulles qui se gonflent, se dégonflent en s’investissant et se désinvestissant dans des valeurs virtuelles spéculatives qui sont en réalité détachées des investissements productifs qui créent des valeurs concrètes issues du travail. Ces valeurs financières fictives provenant de capitaux en forme d’ectoplasmes en gonflant et en se dégonflant créent des fortunes fugaces qui se trouvent gommées quand intervient un arbitrage imprévu ou génèrent des profits sans objet.

Il s’agit d’une activité qui évolue dans l’irréel, un jeu permanent dans un casino mondial.

Quand une énorme bulle se dégonfle par accident c’est toute la planète qui en pâtit.

Il y a plus de quinze ans j’ai publié dans le Courrier du Loiret un article intitulé de CHARYBDE en SCYLLA qui dénonçait l’arrivée du phénomène en constatant que nous avions échappé au danger d’une internationale communiste mais que nous risquions le danger d’une internationale capitaliste. Nous y sommes.

Qui nous en guérira, et comment ? Peut-on imaginer une réglementation stricte et respectée ?

Peut-on mettre hors jeu les capitaux virtuels qui créent de la monnaie fugace ?

Nous risquons d’entrer dans un cycle de paupérisation à l’échelle mondiale masquée par une montée illusoire et artificielle des pays émergents.

Nous sommes en permanence sous la menace de traders fous et astucieux qui sont  les simples exécutants d’organismes qui se dégagent de leurs responsabilités sur des fusibles qui sont autant de boucs émissaires.

Malesherbes-union.over-blog.com

                                                                    André Fréquelin