La décadence s'installe quand la culture est rongée par l'anticulture.
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Ce blog est destiné à débattre des problèmes de Société pour Malesherbes et sa région et subsidiairement des problèmes
nationaux d'ordre général.
Rédacteur Robin Desbois
La décadence s'installe quand la culture est rongée par l'anticulture.
Les négationnistes
Ce sont les ennemis de l'imagination créative qui pourtant est à l'origine de toutes les avancées. Leur réflexe immédiat est un non systématique à toutes les propositions positives avant d'en prendre une connaissance complète, d'en faire l'analyse pour fonder leur avis sur une réflexion sérieuse.
Les non catégoriques qu'ils opposent à toute idée neuve provient d'un dévoiement vicié de leur moi profond aggravé par une certaine paresse intellectuelle.
Je les rencontre souvent. Au début j'en étais affecté, maintenant, parce que j'ai mûri, cela m'amuse.
Pour ne pas entrer dans la controverse, je vais vous donner un exemple ancien mais qui illustre bien ce travers collectif de groupe.
Il y a environ trente ans, j'ai sur la suggestion d'un ami, pris en mains l'organisation du sauvetage et de la restauration du Vieux Lavoir. J'ai rassemblé un groupe d'amis enthousiastes et professionnels qui ont accepté de coopérer avec moi pour mener cette œuvre a bien. Sans eux rien n'aurait été réalisé. Heureusement qu'il y a encore des hommes comme cela.
Mais il fallait avoir l'autorisation des autorités locales. Et j'ai dû batailler pour les obtenir bien que je n'aie demandé aucune subvention que je n'aurais par ailleurs pas obtenues bien qu'étant à l'époque premier adjoint. Le négationnisme allait si loin que le vieux lavoir n'a été inauguré que dix ans plus tard quand la composition du Conseil Municipal a changé.
Depuis on a retrouvé ces attitudes viscérales et sottement systématiques. Ceux qui n'ont pas d'idées créatrices refusent, quand ils en ont le pouvoir, aux autres d'en avoir et d'en suggérer.
Tout cela n'est pas très grave. Ce qui l'est plus, c'est de penser qu'on en a, et de soutenir des projets suggérés par d'autres, qui sont lucratifs pour eux, mais contraires au simple bon sens et à un intérêt général bien pensé.
…ou supprimer la cause?
La vitesse qui tue, c'est démontré par les tragiques expériences vécues.
Les radars fixes ou mobiles, les pancartes, les points retirés, les permis supprimés, les amendes agissent sur les effets produits par une action dissuasive sur la libido des conducteurs. C'est en fait devenu un traumatisme national qui a ses conséquences.
La cause qui est la vitesse possible demeure.
Il n'est pas nécessaire d'être un grand philosophe pour comprendre que pour supprimer un effet il faut supprimer la cause.
Aussi longtemps qu'il existera des moteurs installés sur les voitures capables de dépasser les 200 kilomètres à l'heure la cause existera. Un limiteur de vitesse ne pourra jamais être installé dans le cerveau d'un conducteur mais il peut être installé sur un moteur.
Alors dans un premier temps les moteurs existants devraient être bridés puis les véhicules neufs devraient être livrés avec des moteurs ne dépassant plus les 130 Kmh.
Une commande automatique à la disposition du conducteur afficherait à la demande les vitesses intermédiaires légales: 110, 90, 50 etc.
Il y aurait des avantages supplémentaires qui seraient une économie de carburant, une diminution de la pollution, la suppression du stress des conducteurs, l'économie des amendes, la diminution des retraits de permis parfois dramatiques et moins de morts et de blessés.
C'est cela agir sur la cause pour supprimer l'effet.
Le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas. Ainsi parlait un grand sage.
Je me permets d'ajouter que la raison a des raisons qui fendent le cœur. Mais il arrive aussi que les raisons du cœur abolissent toute raison.
A la suite des évènements tragiques qui ont ensanglanté Tunis, les questions que je posais dans mes derniers articles prennent une dimension de plus en plus préoccupantes.
Après l'Algérie, l'Egypte, l'Irak etc. la Tunisie est le théâtre d'évènements majeurs.
Cette similitude et cet enchaînement sur une période courte sont des questions supplémentaires. S'il n'y a pas derrière tout cela une stratégie d'encerclement de la Méditerranée ça y ressemble. Ce serait un rêve islamique, qui remonte à très loin, qui serait en cours de réalisation sous une autre forme et serait accéléré pour combattre l'idée de Nicolas Sarkozy d'une organisation Méditerranéenne. Nous voilà peut être revenus au 8 ème siècle avec Charles Martel.
Je vous expliqué depuis longtemps les procédés employés par les stratèges de la guerre subversive vous en voyez un exemple en direct. Le fruit Tunisie est mûr.
Comment les états occidentaux et la France vont réagir? Là est la question.
Le dernier jour de l'année écoulée j'ai tenté d'analyser globalement les évènements qui l'ont marquée et d'en définir l'impression qui m'en reste.
Tout d'abord nous ne sommes pas à l'abri des catastrophes naturelles, l'univers est plus fort que nous, et nous ne pourrons jamais rien pour les éviter. Nous pouvons seulement endiguer les conséquences, matériellement et humainement, mais nous le faisons mal et trop lentement.
Je pense particulièrement à Haïti.
Nous créons nous-mêmes des catastrophes que nous ne savons pas endiguer: la Palestine, l' Irack, l'Afghanistan, l'Afrique etc.
Nous créons aussi nous-mêmes des disfonctionnements graves dont nous atténuons difficilement les effets sans savoir supprimer les causes, je pense à la crise.
Nous ne sommes pas encore sortis des guerres de religion ce qui démontre l'infantilisme de l'humanité.
Alors pour l'homme en tant qu'individu il est dans la nature des choses qu'assumer sa vie quotidienne soit une lutte.
S'il élève un peu sa pensée et qu'il estime que sa mission première soit la solidarité il se passionne pour des causes et il lutte pour les mener à bien. Attention, car à ce moment là s'oppose à lui des forces contraires et sa lutte devient un combat.
S'il en a le goût et le courage il poursuit. Mais c'est rare. C'est alors que j'ai pensé à Corneille et à la réplique du Cid"À vaincre sans péril on triomphe sans gloire"
Etre ou ne pas être
Là est la question
Etre quelque chose
Là est le problème
Etre avec toi mon frère
Là est mon devoir
T'aimer, mon frère
Là est la sagesse
Je souhaite à tous une très bonne nouvelle année ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté qui oeuvrent pour la tolérance.
C'est l'anniversaire de la mort du Général de Gaulle.
Je vais me recueillir seul derrière mon bureau entouré de mes souvenirs de la résistance, de la guerre, de mes compagnons de combats et de l'enthousiasme de la libération.
Cette période de recueillement et de réflexion se poursuivra jusqu'au lendemain du 11 Novembre.
Les phrases que je pourrais écrire je les ai déjà écrites, elles seraient donc inutiles.
Je souhaite que mes compatriotes honorent ces grands souvenirs dans des recueillements collectifs de haute tenue.
André Fréquelin
Résistant, réfractaire, engagé volontaire, croix de guerre.
Je vois en flash, dans un paysage africain, des enfants noirs avec un fusil à la main qui tuent sans savoir pourquoi et des colosses noirs qui rient en les voyant faire.
Je n'ai pas encore décrypté ces messages subliminaires.
Savez- vous qu'au fond je plains (vraiment) Madame Bettencourt ?
Assiégée par sa famille, mise sous surveillance, espionnée par son majordome, ses conversations intimes enregistrées, pillée par un photographe, entourée de gens intéressés, grugée par des gestionnaires, cernée par les politiques, pourchassée par les paparazzi subissant l'inquisition des services fiscaux… et elle a plus de quatre-vingts ans !
Finalement vaut-il mieux être une milliardaire vieillissante dans un hôtel particulier sans cesse emmerd.. ou bien un retraité serein dans une petite maison d'un petit village calme isolé et verdoyant ?