L'état lui a refusé une mort douce.
Il est question maintenant de l'autopsier.
Ce serait monstrueux!
malesherbes-union
Ce blog est destiné à débattre des problèmes de Société pour Malesherbes et sa région et subsidiairement des problèmes
nationaux d'ordre général.
Rédacteur Robin Desbois
L'état lui a refusé une mort douce.
Il est question maintenant de l'autopsier.
Ce serait monstrueux!
J'ai dirigé des entreprises pendant trente ans. J'ai eu le temps de me forger une philosophie à travers cette longue expérience. C'est une fonction qui exige du jugement et de l'efficacité mais aussi et peut-être avant tout le sens de l'humain.
La productivité n'est pas le moteur initial, elle n'est que la conséquence, la résultante.
Et la condition de la réussite d'une entreprise passe par la compréhension des femmes et des hommes qui la compose.
Tout cela pour vous dire que la bonne ambiance générale est la première condition de la réussite.
Tous et chacun doivent déployer leur activité dans un environnement sécurisé, apaisant, confiant, aimable qui se résume en deux mots : bonne ambiance.
La priorité des priorités du prochain maire sera de rétablir dans les services municipaux la bonne ambiance.
Il faudra faire en sorte que chacun retrouve le plaisir d'effectuer ses tâches d'autant plus que le rendement (nécessaire dans les entreprises privées) n'est pas la première des préoccupations.
Il est aisé de planifier le travail, de bien répartir les tâches de telle sorte que chacun se sente solidaire et en bonne entente avec tous.
C'est une affaire d'organisation, d'aptitude du commandement, de bonne volonté et d'entretien (par le respect humain) du climat grâce au tact des responsables.
Faire parrainer un jeune juif mort en déportation par un jeune écolier est une idée généreuse pour pérenniser le devoir de mémoire. Est-elle la meilleure ?
La controverse s’en mêle et on verra la suite.
Dans le même ordre d’idée on pourrait penser à tous les jeunes résistants qui sont morts en déportation ou sur le territoire et qui méritent le droit d’entrer dans la mémoire collective. Ils ont été des martyrs agissants pour l’honneur de la France.
Ceux qui sont encore parmi nous méritent au moins la considération, et il faut veiller à ce qu’ un esprit collabo persistant ne les retranche de la vie publique et de la mémoire actuelle par l’action d’un pouvoir malsain.
Ma maison est située au centre ville et je suis triste d’avoir assisté depuis trente ans à la fermeture de plus de trente boutiques qui agrémentaient la flânerie dans les vieilles rues.
Constater et analyser cette situation n’est pas du pessimisme mais c’est une base de départ
pour reconstruire. Les banques, les assurances et agences immobilières qui les ont remplacées ne sont pas un apport pour la couleur locale, même si elles sont utiles. Il faut donc tout faire pour ressusciter une vie commerciale. Comment ?
Facilitons la réimplantation de commerces de bouche de qualité, de commerces artisanaux et de boutiques pittoresques. En bref, il faut refaire la chalandise.
Pour cela des manifestations partielles et occasionnelles trop éloignées dans le temps ne sont pas suffisantes.
En 1984, j’ai œuvré pour que le marché du mercredi qui se tenait place Mazagran soit transféré dans les rues du centre ville pour assurer sa fréquentation au moins une fois par semaine. Ce fut un plus et j’en suis satisfait.
Je vous soumets maintenant une autre idée : Pourquoi ne pas organiser un Week-end par mois une brocante d’environ trente exposants dans la rue Saint Martin ? Cette fréquence permettrait de faire prendre des habitudes à la population et aux touristes éventuels !
Réfléchissez à cette idée et donnez moi votre avis.
Si une brocante ne vous convient pas vous pouvez suggérer une autre activité.