Le Commandant des gardiens de la révolution, qui est l'armée politique du régime des mollahs a fait des déclarations menaçantes : En cas d'attaque contre son territoire, l'Iran mettrait en place des contrôles sur le trafic maritime dans la région du golfe, point de transit de 40% du pétrole mondial.
Mohammad Ali Jafari a dit : "Au sujet de la voie principale d'exportation de ressources énergétiques, l'Iran agira évidemment de sorte à contrôler le Golfe Persique et le détroit d'Hormuz".
Voici donc le pétrole qui était déjà un moyen financier capable de désorganiser le monde, devenu une arme de guerre ou du moins de dissuasion pour permettre à l'Iran de réaliser son rêve de production d'une arme de destruction massive.
On peut donc comprendre que l'hypothèse d'une attaque contre l'Iran que les Etats-Unis n'ont pas exclue reste possible. On a même fait état de manœuvres israéliennes qui seraient la répétition d'une offensive aérienne contre les installations nucléaires de l'Iran.
D'autre part, le directeur de l'Agence Internationale de l'Energie a déclaré que la situation sur le marché du pétrole va sûrement rester tendue jusqu'en 2013.
D'autres spécialistes insistent sur la bulle pétrolière qui se forme sur les marchés financiers.
Pour que la hausse des prix soit maîtrisée, deux conditions sont nécessaires : les producteurs doivent investir davantage et les consommateurs maîtriser leur consommation.