J'ai fait un rêve fou.

Est-ce une utopie ?

A la fin de la guerre, après la fin des combats, j'étais toujours Aspirant chef de Section. Mais j'ai été affecté au Contre Espionnage et j'ai été nommé à Lindau chef de l'antenne locale du Contre espionnage qui assurait la sécurité sur le secteur.

J'ai pu apprécier les qualités de la population locale qui sont grandes et j'ai sympathisé avec des personnalités avec qui les relations furent agréables.

Et une idée, peut être utopique me vient : si on créait de part et d'autre du Rhin une Province commune théorique entre la France et l'Allemagne qui fonctionnerait dans l'amitié réciproque, sans implication politique, uniquement amicale, mais avec vocation de fonctionner pour créer des activités transfrontières qui pourraient s'étendre et créer une détente franche, amicale et durable entre les deux nations voisines ?

Cela fonderait des amitiés solides qui finalement atteindraient l'Europe entière et souderaient enfin un continent entier dans des relations et une solidarité pérenne amicale et pacifique ?

Sans prétention excessive, je propose cette idée à nos responsables, des deux côtés du Rhin, pour préfigurer l'image d'un espace de paix constructive.

                                                      Le lac et le chanoine

Ce n'est pas une fable de La Fontaine mais une histoire vécue. J'ai bien connu le Chanoine Kir qui était un grand résistant. C'était une personnalité hors du commun qui en Juin 1940 est allé seul au devant des chars de l'armée allemande, route de Plombières les Dijon, pour les stopper en faisant don de sa personne afin de sauver la ville.

Je l'ai rencontré de nombreuses fois, toujours égal à lui-même.

C'est lui qui au cours des réceptions à la Mairie a lancé la mode du blanc cassis et c'est pour cela qu'on nomme cette boisson apéritive le KIR.

Peu de temps après la libération, alors Maire de Dijon, il a lancé une idée qui lui a valu des attaques de tous bords. Il a pensé qu'à l'entrée de Dijon, sur des terrains marécageux bordant la rivière,  l'OUCHE, il serait bien de faire un lac. Il eut plus d'opposants peu amènes que de partisans! Il a persévéré. Et maintenant, à l'entrée de Dijon, il y a un beau lac, apprécié des touristes, des pêcheurs, des baigneurs, des promeneurs bref, de tout le monde!

Alors ce que je vais vous dire, comme d'habitude, par réflexe sans réflexion, va me valoir les foudres et les quolibets qui habituellement accompagnent mes propos.

Et si sur le Marais on créait un lac?

Les péripéties que nous connaissons m'incitent à penser que les personnes intelligentes, et j'en connaît beaucoup, réfléchiront sur cette idée d'urbanisme d'agrément :

                                              Si on faisait un lac? Pourquoi pas?

                                         Pour la beauté et l'attractivité de la ville?

                                    Et ça n'empêcherait pas de faire un très grand parking!

J'avais suggéré en son temps que la réserve du deuxième cimetière soit récupérée, clôturée, que son entrée sur le cimetière soit rouverte et que soit créé un Jardin du souvenir. La municipalité a accepté ces voeux en partie mais son intention est de créer le Jardin du souvenir dans le premier cimetière. Il convient qu'elle soit remerciée pour cette initiative.

Mais il serait important dans  l'intérêt du patrimoine que cette parcelle du deuxième cimetière soit entretenue et utilisée et qu'elle soit en même temps utile aux visiteurs du cimetière.

Alors on pourrait en faire un petit parc qui serait un Parc de la Sérénité.

Il serait meublé de quelques bancs et agrémenté par le service floral de la ville qui remplit si bien sa mission.

Les personnes qui ont des êtres chers dans le cimetière, après avoir entretenu leurs tombes, pourraient attristés mais solidaires, assises sur les bancs, dans un cadre serein se recueillir ensemble et surtout se réconforter mutuellement.

Ce serait un lieu de paix dans ce monde effervescent.

Le Joggathlon, le Vieux Lavoir et le Jardin botanique de Monsieur de Malesherbes.

Dans les années 1970 et 1980 je m'étais beaucoup investi dans le sport et après avoir créé les Cyclo-randonneurs puis la Société de tir j'ai imaginé une fête du sport à Malesherbes en créant le Joggathlon. Etant donné que j'espérais que cette création se développerait au moins sur la région et pour que Malesherbes en conserve le bénéfice moral j'en ai déposé le nom et le règlement.Cette réalisation a obtenu un grand succès local et a été renouvelée plusieurs années. Mais la cabale qui m'a évincé des sociétés associatives, civiles et politiques locales l'a supprimé tout simplement parce que c'était une de mes réalisations et qu'elle était protégée par un brevet.

Certains anciens qui y ont participé regrettent cette manifestation sportive originale, seule dans son genre.

N'y aurait-il pas une jeune équipe intelligente dynamique et préoccupée uniquement du bon renom de Malesherbes qui reprendrait le flambeau?

Dans le même esprit je souhaiterais que se crée une Association pour faire revivre le Jardin Botanique de Monsieur de Malesherbes. Je suis disposé à l'épauler.   C'est comme cela que le Vieux Lavoir a été ressucité.

Comme d'habitude, et par les mêmes personnes, cette suggestion est brocardée uniquement parce qu'elle vient de moi.

Mais c'est une idée qui va au-delà de son intérêt en soi et qui aurait comme le Vieux Lavoir une place dans le Patrimoine Touristique de la ville de Malesherbes.

Vous vous souvenez que Monsieur le Maire  a accueilli avec un enthousiasme sincère l'idée de faire revivre sur le marais le Jardin botanique de Monsieur de Malesherbes. Malheureusement il n'a rien dit et rien fait pour concrétiser son enthousiasme.

Il aurait pour le moins pu réunir une commission d'études !

Rappelez vous le succès du sauvetage et de la restauration du vieux lavoir ?

Ce serait une réalisation extraordinaire pour le rayonnement de Malesherbes et une utilisation intelligente d'une partie du Marais avec une section arborée et une section florale.

Et Monsieur le Maire accomplirait une œuvre qui inscrirait son nom sur le florilège des grands Maires.

Il n'est pas trop tard, mais le temps presse avant qu'une catastrophe programmée n'annule toute possibilité de réaliser une grande idée.

Soyons enfin intelligents et visionnaires !

PS. Cet article est faxé à la Mairie et à la CCM.