J'ai assisté hier soir, jusqu'à plus de minuit, en spectateur, à la séance du Conseil municipal consacrée au budget. Nous y reviendrons.
Nous allons parler seulement des questions diverses.
Monsieur le Maire en accord avec Monsieur Ortmans devaient avoir rendez vous un samedi avec les trois personnes qui défendent avec courage et pugnacité le droit coutumier, (au profit des Malesherbois), de circulation dans le bois du château que le récent propriétaire, Monsieur Ortmans, qui selon Monsieur le Maire est un homme puissant, a unilatéralement supprimé sans demander un aval juridique à un juge de proximité.
Monsieur le Maire, qui n'a pas non plus sollicité un aval juridique, a pris sans entendre personne, fait et cause pour le propriétaire et retenu seulement les arguments favorables à cette cause alors que le premier devoir de sa fonction est de faire respecter au nom des citoyens les droits locaux dont les droits coutumiers en l'absence de jugement contraire.
L'entente entre le Maire et le propriétaire étant (sans aucun doute) évidente, la démarche de ces trois personnes était d'une part inutile, et compte tenu de ce que je viens de vous exposer, une simple vexation. Ils ont donc tout naturellement annoncé qu'ils ne viendraient pas pour s'entendre dire non. Tout homme ayant de l'amour propre en aurait fait autant.
Monsieur le Maire a défendu sa position du non en arguant que Maître Senlis et la princesse de Robeck avaient fournis des arguments. Mais il n'a pas fourni des arguments qui fortifieraient le droit coutumier pourtant centenaire. Sa position n'est donc pas impartiale, mais cela n'est plus à démontrer. Dans cette affaire il n'est pas juge mais procureur contre les citoyens!
Mais il n'est pas coupable, il n'a seulement pas compris!
J'espère qu'il ne me contestera pas mon droit à l'humour?
C'est l'occasion de lui rappeler la parcelle Ai14 (Réserve d'extension du cimetière) tout à fait adaptée pour un Jardin du Souvenir et qu'il doit reprendre à Monsieur Ortmans en faisant valoir notre droit de propriétaire. C'est un impératif moral contraignant et urgent. Les citoyens l'exigent.