Vendredi. Il est 14h. Je viens d'entendre le Président sortant, Nicolas Sarkozy, candidat à sa succession. C'était plus qu'un discours. Ce fut l'exposé d'un idéal qu'au temps du siècle des lumières, au temps de nos philosophes éclairés universellement respectés, ils auraient dit
" c'est le discours d'un honnête homme"
au sens qu'on donnait à ces mots à cette époque de la tolérance et de l'universalité.
Il y a eu dans le choix des mots et dans leur expression un accent de conviction, d'altruisme et de tolérance qui ne peut pas avoir été feint.
Ce qu'il a dit, les idées qu'il a developpées, le sens moral qui se dégage de ses propos ne peuvent pas avoir été insincères.
Il a non seulement mis en valeur les aspirations les plus hautes mais exalté les résolutions les plus saines. J'ai vraiment ressenti que ce n'était pas joué, mais profondément sincère.
Dimanche, pour la France, pour sa sécurité, pour sa civilisation incomparable, pour le bien être de son peuple, pour l'équilibre vital de ses finances : il doit gagner.