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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 07:52

 

 

On peut améliorer le pouvoir d'achat des salariés par une mesure pérenne. 

Depuis plusieurs années je défends cette idée, mais elle est dérangeante pour nos services administratifs qui n'aiment pas les changements et pour nos politiques qui souffrent toujours quand on leur parle de réformes.

De leur côté, les économistes, dont certains ont compris le mécanisme nouveau proposé préfèrent les prélèvements directs aux prélèvements indolores, et parfois même les prélèvements à la source que je considère comme un frein délétère.

Je vais m'adresser à vous si possible en français usuel, en évitant le jargon des économistes.

Sachons d'abord que :

1- L'unique producteur des richesses est le travail.

 Les matières premières elles- mêmes ne valent rien là où elles se trouvent. Le travail les détecte, les extrait, les achemine, les raffine et après seulement elles sont devenues un produit qui a de la valeur .

2- Le principal alimenteur du pouvoir d'achat est le salaire.

Il est généralement dépensé en totalité ou presque et ce qui est épargné éventuellement retourne à l'économie par la voie du livret de la Caisse d'épargne.

3- Travail et salaires sont bien les deux mamelles de l'économie.

         Retirez l'un des deux et vous n'avez plus rien

4-  L'argent n'est qu'un symbole.

         Ce symbole a remplacé le troc pour simplifier les échanges et activer l’économie.

5-  Le commerce distribue les produits contre de l'argent.

C'est donc à ce moment là seulement que le produit est devenu une valeur transformée en symbole représentatif qui est la valeur  symbolisée en temps que telle

6-  Le financier n'est qu'un faciliteur des échanges

 Qui prend sa dîme au passage mais ne concourt pas à la création de la richesse

7-  L'état qui est le législateur et le contrôleur de l'ensemble des activités

 opère ses prélèvements à tous les stades cités précédemment.

                                                Discussion

Si vous considérez les 7 points précédents vous constatez immédiatement que si l'état opère ses prélèvements financiers sur le point N° 1

 a/ il affaiblit dès l'origine la chaîne de production des richesses en lui retirant une partie de ses moyens de financements.(et pourtant on ne mange pas son blé en herbes)

b/ il réduit le pouvoir d'achat des salariés avant que le salaire soit perçu

c/ il applique le prélèvement sur une assiette réduite ce qui augmente le taux

d/ il augmente dès la source le prix de revient du produit, donc le prix de vente.

                                                  Conclusion

Si nous poursuivons le raisonnement nous aboutissons tout à fait logiquement à la conclusion que les taxes doivent  être prélevées tout au bout de la chaîne de production de la richesse quand la richesse est réellement constituée, c'est-à-dire au stade 5 non pas sur les salaires mais sur la valeur marchande finale.

Il s'ensuivrait que l'assiette de la taxe étant beaucoup plus large que la masse salariale, le taux appliqué serait nettement inférieur. Prenons l'hypothèse de 5 fois, le prélèvement direct de 20% prélevé sur la feuille de paie du salarié serait remplacé par une taxe sur certains de ses achats de 4%.L'augmentation du pouvoir d'achat du salarié serait dans ce cas d'un montant immédiat d'au moins 16% et serait définitivement acquise. Le prélèvement indirect des 40 % devrait suivre sa suppression entrainerait la diminition des prix de revient et l'impact de la taxe sur le chiffre d'affaire etant moins pénalisant les prix de vente dimineraient. 

Cette réforme aurait d'autres avantages bénéfiques: la fluidité de la trésorerie des entreprises, la diminution du coût des stocks etc.

Si nos responsables politiques sont effrayés par cette nouvelle philosophie fiscale ils pourraient, dans un premier temps, plafonner les salaires intéressés à 2000 ou 2500 euros par mois et diminuer d'autant la taxe compensatoire. Au plan des principes il faut conserver à l'esprit que les services de santé et les services sociaux ne sont pas au bénéfice exclusif des salariés mais de toute la population. 

Un jour peut-être serais-je lu (avant d'être peut-être contredit ou approuvé) par quelques personnalités qualifiées à l'esprit ouvert qui auront la possibilité de faire effectuer en toute impartialité une simulation expérimentale.   

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