Après avoir publié plusieurs études sur la guerre subversive j'ai publié les deux articles suivants:
Une des formes de la guerre moderne (29 Septembre 2010)
On pouvait croire que la bombe atomique serait une telle dissuasion que toute guerre était dorénavant impossible.
C'est un espoir naïf!
Il y aura toujours des idéologies en marche et des fous de pouvoir!
Il y a une sorte de guerre qui ne dit pas son nom et dont on découvre qu'on en est la cible quand il est trop tard et qu'elle se dévoile par des opérations spectaculaires et brutales qui sont l'aboutissement de multiples actions secrètes qui ont pour objectif la conquête des esprits avant celle d'un territoire.
C'est la guerre subversive.
Elle commence par le travail des milieux les plus vulnérables.
Nous savons où se situe l'origine de ces actions, les vecteurs qui les portent et les milieux qui en sont la cible préférentielle.
La première action antisubversive consiste à pénétrer ces milieux, y infiltrer des agents qui rapportent les renseignements et détectent les éléments ennemis pour ensuite les neutraliser.
Mais en même temps il faut développer des opérations d'information des populations pour obtenir leur rejet de l'idéologie subversive et leur concours pour la refouler.
La tâche se complique quand on a chaque année l'installation de 100.000 entrants nouveaux.
Analyses (2 Octobre 2010)
Le 29 septembre j'ai publié l'article intitulé"Une des formes de la guerre moderne".
Aujourd'hui je lis sur l'Express l'éditorial de Christophe Barbier intitulé"Proie facile".
Ces deux analyses participent de la même préoccupation.
Dans cet article il y a un encadré:
"N'ayant plus les moyens de l'ambition qu'elle affiche, la France est la cible privilégiée des islamistes" et "Trop grande pour se taire, trop petite pour museler ses ennemis, elle est pour les talibans ou Al- Queida la proie la plus facile du moment".
Les idées de Christophe Barbier et celles que j'ai exposées sont donc convergentes.
La situation pose deux questions:
1- Le gouvernement mesure t'il précisément l'imminence du danger et sa gravité?
2- A-t-il les moyens d'opposer une défense immédiate et une stratégie de riposte?
Ce qui me préoccupe en premier c'est l'ambiance générale laxiste qui s'apparente à 1938 qui fut suivie de 1940 qui à découvert la cinquième colonne.
On peut espérer que les ponts lancés entre la Défense, l'Intérieur et la Justice par Madame Alliot-Marie ne sont pas une opération politicienne mais l'organisation d'une défense antisubversive efficace.
Je n'ai rien à ajouter a ces deux articles, la suite du raisonnement est purement stratégique.
Sauf qu'il est instructif d'analyser les évènements tunisiens à la lumière de mes textes.