André Fréquelin
Ancien cadre industriel
Lieutenant Colonel de réserve
Résistant. Croix de Guerre.
Chevalier de l'ordre national du Mérite
Propriétaire.
21 Rue Saint Eloi 45330. Malesherbes.
A l'intention de la commission du PLU
Je suis favorable à un large remaniement du PLU de Malesherbes. J'estime que c'était une erreur inexplicable d'avoir intégré les terrains marécageux qui longent les rives de l'Essonne.
Les analyses du sol qui ont été effectuées ont toutes conclu qu'il s'agit d'un sol de marais asséché en surface, tourbeux et glaiseux, imprégné d'eau jusqu'à la surface, qui se contracte et se rétracte en fonction des saisons et que les constructions faites sur ce terrain aboutiraient aux mêmes catastrophes qu'on a connues ailleurs en France dont la ville de LAVAUR est un exemple parmi d'autres !
Il faut donc trouver des possibilités ailleurs.
La ville était vouée au service de l'agriculture. Pour ménager les terres arables, elle a été bâtie sur les pentes de la vallée de l'Essonne et a développé au début un artisanat agricole. L'emprise du parc du château qui occupe la seule surface relativement plane a compliqué son expansion.
Quand la nécessité a été ressentie d'attirer des industries de main d'oeuvre il a été réservé des espaces à l'ouest pour créer une zone industrielle et plus au Nord, en direction de Boigneville une zone d'habitat.
Actuellement, les difficultés économiques ont eu pour conséquences que quelques entreprises ont disparu et que la population qui a été en léger retrait, stagne et se compense en nombre par des apports souvent de circonstances.
Il faut néanmoins être optimiste pour organiser un avenir plus florissant.
Il faut donc conserver toute la capacité d'accueil de la zone industrielle et ménager des possibilités d'expansion pour l'habitat.
L'expansion en direction de Boigneville parait trouver ses limites. Il serait peut être utile d'étudier une expansion en direction de Pithiviers. Mais il y aura des impératifs agricoles!
Bien entendu, ce qu'on appelle le centre ville n'est déjà plus qu'un quartier excentré, de moins en moins centre commercial, et de plus en plus quartier administratif, mais c'est la conséquence de la conception de l'urbanisme à l'origine de la ville.
Comment la corriger? C'est un des problèmes qu'il vous appartient d'étudier!
N.B. L'aventure de la parcelle Ai 14, réserve du cimetière, m'oblige à vous demander de vous pencher sur le sort actuel des 200 parcelles décadastrées?
P.S. J'ai consacré, dans la presse et sur mon Blog "Malesherbes-Union" environ 200 articles sur les problèmes posés par les projets sur le marais. Je me suis permis d'en joindre quelques-uns à ma communication.
-Texte déposé en Mairie de Malesherbes le 29 septembre 2012 au Commissaire enquêteur.