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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 15:13

Humour.

Ce matin je prenais un café au comptoir de mon bistrot habituel en compagnie d'un ami.

Au cours de la conversation, je lui ai demandé ce qu'il pensait de mes efforts pour éclairer les gens sur le lotissement du marais, il m'a répondu ceci:

"Cela n'empêchera rien parce qu'ils ont politiquement tout verrouillé. Leurs arguments pour te couler est de prétendre que tu n'es pas beaucoup lu, que tu as été frustré, ce qui explique tes réactions qu'ils prétendent être celle d'un aigri"

Ah bon! Ce qu'ils semblent ignorer c'est que je ne brigue rien, que je n'attends rien, que je ne suis pas un aigri mais un enthousiaste qui propose, qui croit à la grandeur de la France pour  laquelle je me suis battu pendant 7 ans et que de me battre pour l'assainissement des affaires politico-financières immobilières est une forme de combat moderne qui procure par ailleurs une mission de choix pour un résistant.

Imperméables à l'humour, ils ne comprennent pas que je m'amuse prodigieusement à leurs dépens et que de démonter leurs manœuvres sous marines dans l'eau trouble d'un marais est une distraction intellectuelle exquise qui satisfait mon tempérament de résistant un tantinet humoriste.

Je sais parfaitement que l'organisation politique anonyme qui protège tout cela est une pieuvre qui a introduit ses tentacules partout et qu'un développement judiciaire est impossible.

Mais à mon âge le temps pour m'amuser m'est compté.

Alors j'en profite et je m'amuse et je tente d'informer mes concitoyens en les amusant.

Et rassurez vous ce n'est pas fini.

 

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:59

Chronique locale

 Enchaînement des faits

Annonce de l'enregistrement du PLU

Annonce de la contestation du PLU

Annonce de la validité du PLU

Annonce de la suppression des zones constructibles inscrites au PLU

La demande du droit de  préemption de la ville sur la zone des jardins déposée avec 24 heures de retard, après la fermeture, déclarée irrecevable parce que forclose

Décision de la ville de créer un réseau d'égouts sur la zone du futur lotissement des jardins

Décision de la ville de faire une route  sur la zone antérieurement inconstructible mais desservant le lotissement prévu

Décision d'accepter un lotissement sur le Marais

Décision de déclarer cette zone constructible, par qui, et pourquoi, en fonction de quels éléments nouveaux, dans ce dossier en dépit du rapport du BRGM  déclarant la zone inondable et inconstructible

Absence de consultation ou de déclaration de faisabilité, en provenance de la Mairie, de la DDE et de l'Architecte des bâtiments de France sur le sujet contrairement à l'avis de ceux-ci sur les modalités exceptionnelles de l'aménagement du Parking de la rue des Jardins en 1983.

Je vous laisse tirer vous-mêmes les conclusions de cet enchaînement d'éléments bizarres.

Si les autorités laissent faire, comment pourraient-elles ensuite poursuivre un simple particulier s'il oublie d'ajouter de la chaux dans son crépi ?

Il y a trop de non-dits dans tout cela, trop d'illogismes, trop de zones d'ombre, mais le marais est toujours un marais.

J'ai alerté les autorités pour l'instant sans résultat.

Je viens d'alerter la Communauté de Communes.

Le Maire a refusé deux fois de me recevoir.

N'y a t-il pas un seul écologiste de bon sens dans le Conseil Municipal pour leur expliquer ?

 

 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:53

Chronique locale

Je n'ai rien publié depuis quelques jours parce que je désire que l'article Le lotissement du Marais soit lu et relu localement et qu'on en parle, qu'on en discute et que la pression soit telle que la raison pénètre l'opinion et surtout le bon sens des décideurs.

Ce sujet est localement majeur et prioritaire.

Il faut animer le débat pour que nos politiques ne fassent pas n'importe quoi (comme souvent), à l'image de la rue Saint Martin, qui a été déclarée rue piétonne mais revêtue de pavés si inégaux, si bosselés, si malaisés que les piétons s'y tordent les pieds et évitent d'y circuler.

Ne renouvelons pas de pareilles bévues et ne bâtissons pas des maisons sur des terrains vaseux et inondables et complétons le proverbe qui conseille de ne pas bâtir sur du sable.

 

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 07:58

                                                                 ou                           

                                      Quand la vase fait des bulles…aurifères.

                                                

Les Français sont des veaux (signé De Gaulle). Je suis un veau puisqu' IL l'a dit, mais je me soigne.

J'ai préservé mes parties génitales pour ne pas devenir un bœuf mais rester un taureau ou pour le moins un taurillon, soyons modestes.

Cette métaphore, rassurez vous n'est pas physique mais intellectuelle et s'applique uniquement en réaction contre les petits politiques qui emploient les ressources d'une dialectique élémentaire pour masquer la réalité de leurs velléités et nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

J'essaie de fournir à mes concitoyens des chiffons magiques pour nettoyer leurs lunettes et des cotons tiges miraculeux pour éliminer les bouchons d'oreilles.

Quand nos petits politiques font des déclarations ou des publications sur des affaires en projet il faut gratter derrière les mots et décoder le langage fleuri pour découvrir les motivations, les buts recherchés, l'effet espéré, et derrière la lanterne trouver la vessie.

Derrière l'annonce d'un projet d'intérêt général peut toujours se trouver un montage financier

 

La sagesse des anciens. Dans les années 1950, je n'habitais pas encore Malesherbes, mais pour la conduite de mes affaires, j'y venais plusieurs fois par an pour visiter une entreprise.

Mon itinéraire habituel partait d'Orléans, traversait Malesherbes pour atteindre Fontainebleau.

Quand j'abordais Malesherbes, dès que j'arrivais sur le carrefour de la Petite Vertu et que je voyais la perspective en pente de la rue de la République qui était à cette époque revêtue de pavés, je ne comprenais pas pourquoi la ville s'était développée sur une pente aussi inclinée alors qu'il y avait à l'entrée un plateau plus propice et en bas un grand espace plat inoccupé.

Quand, en 1970, je me suis installé dans ma propriété actuelle, située à mi-pente, j'ai pu réfléchir tranquillement au problème.

 Dans les temps anciens, la ville était un gros bourg agricole qui était entièrement voué au service de la culture avec des maréchaux ferrants, des bourreliers, des forgerons, des tanneurs, des menuisiers, des maçons, des commerces de fournitures et des cafés auberges…

Il n'était donc pas dans les traditions de construire sur les riches terres arables du plateau, elles étaient sacrées!

Mais alors il restait les espaces plats de part et d'autre des rives de l'Essonne. Comme il n'était pas raisonnable de franchir la rivière et de couper la ville en deux parties, il restait néanmoins la rive ouest. Quelques tentatives ont été osées, mais elles sont demeurées sans suite pour plusieurs raisons:

-         Cette zone est inondable

-         La couche de terre alluviale est trop meuble et détrempée

-         Pour trouver une assise de sol dur il est nécessaire de piloter des pieux jusqu'à des profondeurs allant de 20 à 64 mètres.

-         La carte géologique du BRGM révèle que le sous sol de ce secteur est composé d'alluvions, dépôts caractéristiques du lit majeur de l'Essonne.

-         La présence d'ouvrages en remblai dans le champs d'expansion des crues permet de conclure à l'inondabilité du site qui se trouve en frange de la zone potentiellement inondable.

-         Les mesures compensatoires de l'étude d'impact précisent que le site des jardins est situé en zone potentiellement inondable par l'Essonne et sa nappe.

-         La commission précise que le terrain présente un caractère écologique puisque l'inondabilité de la zone des jardins est compensée par la mise en place d'une zone de frayère à poissons qui se remplit au moment des crues.

C'est pourquoi les constructions n'ont pas dépassé la limite extrême qui est la rue des Jardins.

Depuis 1960, en raison des besoins d'expansion des années glorieuses, il a bien fallu sacrifier quelques hectares arables sur le plateau puisque c'était la seule solution et que les rendements agricoles considérablement augmentés compensaient largement la perte de quelques surfaces.

D'autres villes en France n'ont pas eu la même sagesse.

Elles se sont laissées séduire par des agents immobiliers et des promoteurs avides de rendements financiers.  Elles ont alors permis la construction sur des sols semblables.

Les nouveaux propriétaires ont au fil du temps vu leurs maisons se dégrader pour finalement devenir invendables. Ils avaient ajouté foi aux affirmations des agents immobiliers que les moyens nouveaux et modernes des entreprises de construction avaient résolu tous les problèmes.

On les a vus ruinés et éplorés à la Télévision continuer de vivre dans leurs maisons de guingois et lézardées parce qu'ils ne pouvaient pas faire autrement, ne disposant d'aucun recours.

Alors saluons la grande sagesse de nos anciens, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres et retenons la leçon: conservons les marais et les peupleraies, la nature préfère cela.

 

Laisse Béton (Humour). Procurer un toit à ses concitoyens est une noble tâche et un idéal élevé qui anime les agents d'affaires et les agents immobiliers, et un bienfait désintéressé pour la qualité de la vie.

Qu'il y ait sur les cadastres des surfaces déclarées inconstructibles est un scandale quand on sait qu'il y tant de besoins de logements.

Dans le bas de la ville il y a de nombreux hectares de marais,  inondables et où l'eau affleure,  déclarés par erreur, depuis des siècles, inconstructibles. Ils ne sont estimés que par des écolos farfelus et il suffit, d'un trait de plume, de barrer sur le cadastre le mot inconstructible et le remplacer par le mot constructible pour que leurs valeurs soient multipliées par 1000.

Les agents immobiliers cogitent  sur cette affaire charitable, solide comme du roc, (la solidité des constructions sera garantie 5 ans) depuis qu'une propriété de caractère historique, au bord du marais, a été mise en vente. Ils considèrent qu'il serait d'intérêt public de la lotifier avec ses alentours, mais ils n'y peuvent rien. Seul un Maire peut changer la classification d'un terrain, mais pas un agent immobilier.

Il est en outre nécessaire que pour son bien, la population, par l'intermédiaire des impôts locaux, finance l'assainissement et draine le lotissement par la construction d'un égout et qu'elle assure aussi la viabilité des lots par la construction d'une route qui traverse la propriété.

Ce qui inclut en outre la destruction d'une partie du vieux quartier du centre ville historique, pittoresque, inclus dans le périmètre protégé strictement par l'architecte des Bâtiments de France, pour élargir la rue de Chateaubriand.

C'est avec enthousiasme que les habitants installés investiront dans cette œuvre désintéressée, solide, historique, à la bonne odeur de béton.

Voir à la sortie de Malesherbes la maison témoin qui penche avec élégance de plusieurs degrés.

 

Anne Roumanof, qu'avez-vous dit? La Terre subit des transformations géologiques, mais c'est à l'échelle du million d'années.Une période de 25 ans n'à aucune influence sur les strates géologiques.

C'était en 1983. J'étais premier adjoint.

Il a été décidé par le Maire de l'époque de créer un parking rue des Jardins qui porte bien son nom. Le terrain était situé sur la zone alluvionnaire gorgée d'eau, en principe inconstructible. Devant les nécessités de la circulation et du stationnement l'Architecte des Bâtiments de France a accepté le projet aux conditions suivantes:

1-     Le terrain devait être creusé sur une grande profondeur pour être assaini et asséché.

2-     Le fond de l'excavation devait être recouvert par un bidime imperméable cousu.

3-     Cinq matériaux nobles différents devaient être disposés en strates.

4-     Une station électrique de drainage et de pompage devait être construite.

Tout cela a été effectué sauf la couture du bidime (du moins à ma connaissance). La station de pompage continue de fonctionner. Comme il ne s'agissait pas d'une construction en élévation d'un poids important il n'a pas été exigé de piloter des pieux ce qui est heureux car la longueur des pieux est comprise entre 20 et 64 mètres selon l'emplacement dans le marais.

Alors je suis perplexe et dubitatif ! Je vais vous parler d'une opération qui a été initiée depuis environ deux  années.

Une très belle maison de maître, classée, de caractère historique, construite au bord des terres d'alluvions du marais qui font partie de la propriété incluse dans le périmètre règlementé  sera cernée par son lotissement qui sera construit sur des terrains encore plus meubles et plus gorgés d'eau que celui du parking, où l'eau affleure à la surface du sol et que les  Malesherbois ont déjà vus inondés.

Ces terrains qui étaient inconstructibles verront leur valeur multipliée par 1.000.

Alors pourquoi la ville (les contribuables) offre-t-elle au puissant promoteur une conduite d'égout et une route, de dont le prix revient (en terrain fangeux) sera exorbitant et qu'il faudra entretenir (chèrement comme la déviation) pour viabiliser son lotissement qui lui rapportera des sommes considérables?

Les terrains recevront-ils les mêmes traitements qui ont été exigés pour le parking de la rue des jardins? Avec bidime et cinq couches de matériaux? Avec des stations de drainage? Des pieux seront-ils pilotés et à quelles profondeurs?

Les exigences de l'Architecte des Bâtiments de France (qui sont forcément les mêmes 25 ans après sur un sol qui est le même) seront elles respectées et qui le contrôlera?

Il est possible (mais je n'ose pas y croire) qu'il soit seulement répondu que les procédés modernes ne rendent plus nécessaires ces exigences, ce qui serait faux.

Monsieur le Maire, qui a une formation d'agent immobilier qu'il était encore il y a un peu plus d'un an, est en mesure de nous expliquer tout cela. Mais est-il bien informé?

 La voie de contournement de Malesherbes. Plus communément appelée déviation

Cette déviation a été tracée et construite au milieu des années 1980.

Il avait été proposé un premier tracé qui empruntait la vallée verte mais qui a été abandonné parce qu'il traversait une zone dont la vocation était de permettre l'expansion urbaine sur des terrains géologiquement sains.

Le tracé est- sud- est a été adopté.

Mais ce tracé traversait la zone des Marais, inconstructible en raison de la composition des sols meubles et gorgés d'eau. Il a été décidé de prendre des précautions extraordinaires avec des creusements profonds, des apports considérables de matériaux nobles et même l'introduction de caissons de béton insubmersibles. C'était le maximum du possible pour tenter d'assurer la solidité et la pérennité de la chaussée.

En dépit de tous ces travaux, réputés d'une solidité éternelle,  cette route s'est affaissée et dégradée sur la portion qui traversait les marais à tel point qu'à nouveau des travaux onéreux et  considérables ont obligé de fermer la déviation pendant plusieurs mois. Et rien ne prouve qu'ils ne devront pas être renouvelés après un certain délai.

Depuis des siècles cette zone des marais est reconnue inconstructible. Je voudrais savoir par quel miracle administratif une zone inconstructible depuis des siècles, fragile, peut être déclarée constructible, assainie et viabilisée chèrement aux frais de la ville (les contribuables) et lotie par un promoteur (entre la rue des Jardins, voir le paragraphe sur le parking, et la déviation) c'est du moins ce qu'il ressort des déclarations officielles après analyse. Qu'on veuille bien m'informer si je commets une erreur.

En ma qualité de citoyen, dans une démocratie qui est fière d'elle même, j'ai le droit d'être renseigné dans le détail et les responsables décisionnaires ont le devoir de me fournir des explications détaillées, légalement justifiées et techniquement convaincantes quand on sait qu'il y a des centaines d'hectares sains dans le haut de la ville pour assurer son expansion inéluctable.

Cela ne sera pas facile car les politiques, avec leur adresse habituelle, sauront découvrir une rhétorique de remplacement ou une voie de contournement en terrains politiques fangeux. Mais tout démontre qu'il s'agit d'une opération mercantile qui ignore la logique urbanistique harmonieuse dont a besoin la ville de Malesherbes.

Il serait plus judicieux et plus culturel de faire revivre sur le Marais le Jardin Botanique de Monsieur de Malesherbes.
Les autorités font généralement grand cas du principe de précaution pour justifier leurs décisions.

Dans le cas qui nous occupe il est plusieurs fois centenaire. Il a prouvé sa pertinence à plusieurs reprises, confronté à certaines conséquences climatiques.

Il faut être très savant en géologie, climatologie et chiromancie pour avoir la témérité de faire fi d'un tel principe de précaution ancestral ou alors être un redoutable joueur de poker qui tient à ramasser la mise.

 Il me vient à l'esprit une métaphore amusante basée sur un fait réel :

En me confrontant à la puissante citadelle politique anonyme qui a déposé une chape sur la ville et s'est assise dessus, je me revois, en 1944, montant à l'assaut du redoutable Fort du Mont Vaudois avec en main seulement une mitraillette (sic).

 

Un Parking à tout prix. Conseil Municipal du 20.10.09.

Je viens d'assister, en spectateur, à la séance du Conseil municipal, j'en ferai l'analyse quand j'aurai pris connaissance du compte rendu. Mais avant l'analyse j'ai des premières impressions qu'il me démange de noter avant de les oublier.

Tout d'abord une déclaration de Monsieur le Maire :

"C'est vrai les terrains sur lesquels le promoteur veut construire sont inondables, mais il m'a promis de construire uniquement sur les parties non inondables. L'important pour moi est qu'il me donne une surface pour faire un parking"

J'ai noté qu'un ukase politique, comme par hasard, venu de quelque part, suggéré par on ne sait qui, ne faisant état d'aucuns motifs fondés, supprime les zones constructibles en terrains sains, déterminées et arrêtées sur le PLU. Ce qui fera conclure aux esprits simples qu'il n'y a plus qu'une solution urgente qui est de construire sur le marais. On nous prend vraiment pour des simplets qui gobent tout.

Le maire a ajouté "La peupleraie absorbera le trop plein d'eau qui stagne dans le sol"

C'est évidemment oublier que cette eau est renouvelée en permanence par les milliers de mètres cubes qui coulent dans l'Essonne riveraine et que ce travail d'Hercule n'est pas à la mesure de la capacité des peupliers, ils l'auraient déjà fait.

A la lumière de tout cela, et de tout ce que j'ai démontré ultérieurement, la preuve est faite qu'il s'agit bien d'une affaire politico financière qui veut générer le maximum de rendement

financier dans le minimum de temps quelles qu'en soient les conséquences néfastes à condition qu'elles soient lointaines.

Le désir fondé de Monsieur le Maire, devenu obsessionnel, de doter la ville d'un parking supplémentaire à tout prix, ne doit pas le dispenser de l'esprit d'analyse, et l'empêcher de se référer au bon sens de nos anciens qui ont toujours pensé que la destinée d'un marais était de rester un marais, car si on contrarie la nature un jour ou l'autre elle reprend sa place et ses droits.

                                       

.Plaidoyer pour un Maire. Je n'ai pas oublié qu'il y a presque quarante ans le jeune Michel Guérin faisait partie du cercle de mes amis.

Quand Jean Paul Charié a organisé en 1984, à l'Ecu de France, une réunion pour me faire exclure du RPR (il fallait une bonne dose de cynisme à ce jeune loup de 25 ans, qui se faisait élire sous la bannière du Gaullisme pour faire exclure un résistant engagé dans la guerre en le couvrant de diffamations!) en organisant un premier complot suivi par beaucoup d'autres, Michel Guérin a rendu sa carte du parti.

C'était un geste honnête et courageux qui l'honore.

Quand je critique certains aspects de la gestion de la ville, je n'attaque pas l'homme qui est foncièrement honnête et bon.

A mon sens, il est seulement parfois un peu crédule, trop dépendant de son entourage, et peut se laisser entraîner dans des opérations dont il ne mesure pas les conséquences à terme.

.

Croisière en pantoufles. (Humour) Information non confirmée.

Un promoteur a fait une offre pour le projet de Lotissement du Marais.

Cette offre est particulièrement originale et novatrice.

En effet, il s'est assuré la collaboration d'un architecte naval pour traiter les fondations des pavillons selon les techniques maritimes utilisées pour la coque des navires.

Les futurs propriétaires seront donc assurés de l'insubmersibilité de leur maison. La technique des pavillons flottants, dont le brevet aurait été déposé, est intelligente, novatrice et sécurisante. Elle offre toutes les garanties décennales.

 

Conclusion. En ce qui concerne le projet de lotissement du marais, j'ai écrit suffisamment d'articles pour que tout le monde soit informé.

J'ai communiqué certains articles à Monsieur le Préfet.

Monsieur le Maire a bien entendu été informé.
Un exemplaire de cet article a été remis à la Gendarmerie de Malesherbes le 05.11.09.
Un exemplaire a été remis à la Communauté de Communes le 09.11.09. 

.Je ne pourrai pas faire plus, mais si le projet est néanmoins réalisé cela démontrera que nous vivons dans un pays en décadence.

Radio Bistrot : Dis donc mon pote, t'as pas entendu dire qu'on peut se noyer dans un marais avec trente centimètres d'eau ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 20:04

 Chronique locale:      Du bois dans le lotissement (Humour?)

La Terre subit des transformations géologiques, mais c'est à l'échelle du million d'années.

Une période de 25 ans n'a aucune influence sur les strates géologiques.

C'était en 1983. J'étais premier adjoint.

Il a été décidé par le Maire de l'époque de créer un parking rue des Jardins qui porte bien son nom. Le terrain était situé sur la zone alluvionnaire gorgée d'eau, en principe inconstructible. Devant les nécessités de la circulation et du stationnement l'Architecte des Bâtiments de France a accepté le projet aux conditions suivantes: 
   1-     Le terrain devait être creusé sur une certaine profondeur pour être assaini et asséché.

2-     Le fond de l'excavation devait être recouvert par un bidime imperméable cousu.

3-     Cinq matériaux différents devaient être disposés en strates.

4-     Une station électrique de drainage et de pompage devait être construite.

Tout cela a été effectué sauf la couture du bidime (du moins à ma connaissance). La station de pompage continue de fonctionner. Comme il ne s'agissait pas d'une construction en élévation d'un poids important il n'a pas été exigé de piloter des pieux ce qui est heureux car la longueur des pieux est comprise entre 20 et 64 mètres selon l'emplacement dans le marais. Alors je suis perplexe et dubitatif ! Je vais vous parler d'une opération qui a été initiée depuis environ deux ans. 

Une très belle maison de maître, classée, de caractère historique, construite au bord des terres d'alluvions du marais qui font partie de la propriété incluse dans le périmètre règlementé  sera cernée par son lotissement qui sera construit sur des terrains encore plus meubles et plus gorgés d'eau que celui du parking, où l'eau affleure à la surface du sol et que les  Malesherbois ont déjà vus inondés. Ces terrains qui étaient inconstructibles verront leur valeur multipliée par 1.000.

Alors pourquoi la ville (les contribuables) offre-t-elle au puissant promoteur une conduite d'égout et une route pour viabiliser son lotissement qui lui rapportera des sommes considérables?

Les terrains recevront-ils les mêmes traitements qui ont été exigés pour le parking de la rue des jardins? Avec bidime et cinq couches de matériaux? Avec des stations de drainage? Des pieux seront-ils pilotés et à quelles profondeurs?

Les exigences de l'Architecte des Bâtiments de France (qui sont forcément les mêmes 25 ans après sur un sol qui est le même) seront elles respectées et qui le contrôlera? Il est possible (mais je n'ose pas y croire) qu'il soit seulement répondu que les procédés modernes ne rendent plus nécessaires ces exigences, ce qui serait faux.

Monsieur le Maire, qui a une formation d'agent immobilier qu'il était encore il y a un peu plus d'un an, est en mesure de nous expliquer tout cela.

 

 

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 08:54

 

Dans les années 1950, je n'habitais pas encore Malesherbes, mais pour la conduite de mes affaires, j'y venais plusieurs fois par an pour visiter une entreprise.

Mon itinéraire habituel partait d'Orléans, traversait Malesherbes pour atteindre Fontainebleau.

Quand j'abordais Malesherbes, dès que j'arrivais sur le carrefour de la Petite Vertu et que je voyais la perspective en pente de la rue de la République qui était à cette époque revêtue de pavés, je ne comprenais pas pourquoi la ville s'était développée sur une pente aussi inclinée alors qu'il y avait à l'entrée un plateau plus propice et en bas un grand espace plat inoccupé.

Quand, en 1970, je me suis installé dans ma propriété actuelle, située à mi-pente, j'ai pu réfléchir tranquillement au problème.

 Dans les temps anciens, la ville était un gros bourg agricole qui était entièrement voué au service de la culture avec des maréchaux ferrants, des bourreliers, des forgerons, des tanneurs, des menuisiers, des maçons, des commerces de fournitures et des cafés auberges…

Il n'était donc pas dans les traditions de construire sur les riches terres arables du plateau, elles étaient sacrées!

Mais alors il restait les espaces plats de part et d'autre des rives de l'Essonne. Comme il n'était pas pratique de franchir la rivière et de couper la ville en deux parties, il restait néanmoins la rive ouest. Quelques tentatives ont été osées, mais elles sont demeurées sans suite pour plusieurs raisons:

-         Cette zone est inondable

-         La couche de terre alluviale est trop meuble, détrempée et glaiseuse

-         Pour trouver une assise de sol dur il est nécessaire de piloter des pieux jusqu'à des profondeurs allant de 20 à 45 mètres.

C'est pourquoi les constructions n'ont pas dépassé la limite extrême qui est la rue des Jardins.

Depuis 1960, en raison des besoins d'expansion des années glorieuses, il a bien fallu sacrifier quelques hectares arables sur le plateau puisque c'était la seule solution et que les rendements agricoles considérablement augmentés compensaient largement la perte de quelques surfaces.

D'autres villes en France n'ont pas eu la même sagesse.

Elles se sont laissées séduire par des agents immobiliers et des promoteurs avides de rendements financiers et elles ont permis la construction sur des sols semblables.

Les nouveaux propriétaires ont au fil du temps vu leurs maisons se dégrader pour finalement devenir inhabitables. Ils avaient ajouté foi aux affirmations des agents immobiliers que les moyens nouveaux et modernes des entreprises de construction avaient résolu tous les problèmes.

On les a vus ruinés et éplorés à la Télévision continuer de vivre dans leurs maisons de guingois et lézardées parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement, ne disposant d'aucun recours et ne pouvant pas les vendre. 

Alors saluons la grande sagesse de nos anciens, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres et retenons la leçon : conservons les marais et les peupleraies, la nature préfère cela.

Il y a sur ce blog 117 articles qui démontrent qu'on n'a pas le droit moral et même le droit juridique de délivrer des permis de construire dans ces conditions et que si on en délivre malgré tout le maire n'a pas le droit moral de les signer contre l'avis général de la population et l'impératif de la raison. 

 

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