La situation géographique de Malesherbes, très centrale dans l'hexagone, traversée par une route nationale, proche d'une autoroute, reliée à l'Ile de France et à Paris par le RER est des plus favorable pour développer une activité économique de choix et la prospérité de tous.
Il a fallu néanmoins attendre l'euphorie générale des années 60 et 70 pour que la ville sorte de sa stagnation et devienne une petite cité industrielle économiquement active.
Les responsables, issus des milieux agricoles n'étaient pas préparés à cette expansion industrielle et n'ont pas su organiser harmonieusement le changement.
Ce qu'on appelle le centre ville, mais qui en fait est très excentré, a perdu la majorité des ses commerces et se transforme peu à peu en quartier administratif autour de la Mairie avec les banques, les assurances, les agences d'affaires etc.
La rue piétonnière elle-même qui devait être un pôle d'attraction commercial a échoué.
Le pouvoir qui domine le nord du département a programmé la stagnation de Malesherbes.
La nouvelle organisation administrative locale, avec l'instauration de la Communauté de Communes, a abouti à ce que Malesherbes ne soit plus la locomotive qui entraîne la richesse économique de l'ensemble mais retombe dans sa léthargie d'avant l'embellie.
Un exemple: Faire en sorte de favoriser l'habitat à se développer sur un marais est une preuve de décadence.
Une zone industrielle et un bassin d'emplois ne peuvent pas être gérés par une majorité dont les préoccupations sont agricoles ou rurales. Elle ne sait pas le faire et n'en a cure.
Aller jusqu' à appuyer la suppression de réserves constructibles saines est inacceptable.
Il est donc indispensable de faire preuve de compétence dans la connaissance des besoins de l'industrie dans le contexte actuel et surtout de clairvoyance, de volonté et de caractère pour que Malesherbes ne s'enfonce pas dans le déclin. Je n'ai pas eu connaissance d'efforts ou de démarches qui auraient été faits en faveur du renforcement et de la diversification du bassin d'emplois dans la zone industrielle de la part d'un responsable compétent de l'organisation économique locale et je ne crois même pas qu'il y en ait un.